Pierre Bérégovoy
Date de naissance : 23-12-1925
Date de décès : 01-05-1993
Cimetière : Cimetière de Nevers
Pierre Bérégovoy naît le 23 décembre 1925 à Déville-lès-Rouen (76), au sein d’une famille modeste. Sa mère se nomme Irène Baudelin, son père, Ukrainien, Adrien Bérégovoy. Il a une sœur, Jeanine, et un frère, Michel, tous deux engagés dans la politique.
Après avoir décroché son Certificat de fin d’études en 1937 il réussit à obtenir un BEI et deux CAP industriels. Il rencontre Gilberte Bonnet avec qui il se marie en 1948. Deux enfants naîtront de cette union : Catherine Lise et Pierre.
Il meurt à l’âge de 68 ans près de Nevers, où se trouve sa sépulture.
Carrière professionnelle
A 16 ans, il intègre l’industrie textile comme fraiseur avant de réussir le concours d’entrée à la SNCF, puis, sept ans plus tard, prend en charge les relations syndicalistes au sein de l’équipe de Christian Pineau.
Il y restera un an : GDF Rouen lui ouvre ses portes en 1950 avant de le muter à Paris sept ans après. Cette expérience chez GDF se soldera par une réussite : Directeur Adjoint de la Compagnie.
Carrière politique
Nous sommes en 1942, le futur Premier Ministre mène parallèlement une carrière politique, se lance dans les « Jeunesses Socialistes », puis s’engage dans la Résistance, après avoir côtoyé Roland Leroy. Il va même jusqu’à diriger une division orientée FO en 1946, et prendre la Direction de « La République de Normandie » en 1949.
Onze ans après, Pierre Mendès France le nomme « Chargé des relations sociales » au sein de son cabinet. D’autres engagements politiques se succèdent tels que son adhésion en 1969 au « Nouveau Parti Socialiste ». Son investissement au sein du PS l’amène à participer aux campagnes présidentielles de François Mitterrand, si bien qu’à l’élection de ce dernier en 1981, il se verra nommé Secrétaire Général. S’ensuivront différents titres de Ministres au fil des gouvernements successifs.
Grandeur et décadence
En avril 1992, c’est l’aboutissement de sa remarquable carrière politique : Pierre Bérégovoy est nommé Premier Ministre par François Mitterrand. Malheureusement, « l’état de grâce » ne durera pas : fervent lutteur anti-corruption, il prononce un discours à l’Assemblée Nationale qui lui portera préjudice.
Eclateront ensuite deux affaires mettant son intégrité en cause, dont il ne se remettra jamais : le corps du Premier Ministre, alors dépressif, est retrouvé le 1er mai 1993, deux balles de revolver logées dans le crâne. La police conclura officiellement au suicide.