Jean Marais : 11/12/1913 – 08/11/1998

Jean Marais

Jean Alfred Villain-Marais

Date de naissance : 11-12-1913
Date de décès : 08-11-1998
Cimetière : Cimetière Saint-Bernard, Route de Saint-Bernard 06220 Vallauris

Jean Marais (Jean Alfred Villain-Marais), né(e) le 11-12-1913, est décédé(e) le 08-11-1998. Son corps est enterré au Cimetière Saint-Bernard à Vallauris

Jean Marais fait partie de l’histoire du cinéma français. Ecrivain, peintre, sculpteur, il est avant tout un acteur.

En 1937, une rencontre décisive, celle de Jean Cocteau, lui ouvre les portes de la gloire. Le poète, séduit par sa beauté et sa stature de jeune dieu, écrit pour lui de nombreux rôles, qui en font une vedette, très appréciée de la jeunesse.

Au fil des années, il gagne encore en prestance, et sa popularité ne se dément pas. Incarnation du justicier, il devient, dans les années 1960, un héros de cape et d’épée. Il parvient par ailleurs à mener une intéressante carrière théâtrale.

Né à Cherbourg le 11 décembre 1913, Jean Marais connut une enfance parfois inquiète, marquée par les absences d’une mère kleptomane, qui fit quelques séjours en prison.

A vingt ans, il entame une carrière au cinéma. Mais ses débuts s’annoncent difficiles. Il n’obtient que de courtes apparitions, qui confinent souvent à la figuration, dans des films de Marcel L’Herbier. 

En 1937, il fait la rencontre de Jean Cocteau, dont il partagera la vie pendant de nombreuses années. L’écrivain, qui le lance au théâtre, donne à sa carrière l’ampleur que méritent sa beauté et son élégance. Le rôle de Tristan, dans le chef-d’œuvre « L’Eternel retour », lui apporte un éclatant succès.

En août 1944, après la libération de Paris, il s’engage dans la 2e DB du général Leclerc. Mais cet épisode guerrier n’interrompt pas sa carrière, qui se poursuit avec « La Belle et la bête », « Les Parents terribles » et « Le Testament d’Orphée ».

Jean Marais possède un don évident de sympathie, qui fait de lui le « héros » par excellence, et qui lui permet de jouer dans des films populaires.

A partir de 1957, il offre une nouvelle impulsion au cinéma de cape et d’épée, notamment sous la direction d’André Hunebelle (« Le Capitan », « Le Bossu »). Mais avec le milieu des années 60 et la série des « Fantomas » sa carrière cinématographique n’est plus aussi prestigieuse. On le cantonne a des seconds rôles auprès de Louis de Funès dans « Fantomas », puis « Peau d’âne » en 1970 avec Catherine Deneuve,  qui sera son dernier film. Il préfera dès lors se consacrer au théâtre. Retiré à Cannes dans les années 1970, il y pratique la poterie et la sculpture. Il y meurt en 1998.

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