Henri Queffélec
Date de naissance : 29-01-1910
Date de décès : 12-01-1992
Cimetière : Cimetière de Montrouge, 18 Avenue de la Porte de Montrouge 75014 Paris
Henri Queffélec, né(e) le 29-01-1910, est décédé(e) le 12-01-1992. Son corps est enterré au Cimetière de Montrouge à Paris
Né le 29 janvier 1910 à Brest, dans le Finistère, Henri Queffélec était prédestiné pour l’écriture de livres traitant du domaine maritime. Féru de la culture de sa région, l’homme est rapidement devenu un acteur incontournable dans le monde littéraire français. La famille est reconnue comme une valeur sûre, avec son fils Yann également écrivain, mais également avec sa fille Anne, célèbre pianiste, ou encore son fils Hervé qui enseigne les mathématiques à l’université de Lille. Le décès de cet illustre personnage en 1992 plongera la littérature dans une profonde tristesse. Cependant, au regard de l’œuvre conséquente laissée, c’est un véritable bonheur que de relire ses écrits.
Ses premiers pas notables sont sur les bancs de l’Ecole Normale Supérieure, où il obtient l’agrégation de lettres à l’âge de 24 ans. Ce qui ressort le plus de ce personnage est son attachement profond à la Bretagne, à la mer, au catholicisme, au monde celtique. L’essentiel de l’œuvre du romancier sera inspiré par sa Bretagne natale et la mer. Au XXème siècle, l’écrivain a été reconnu comme une référence en matière de littérature maritime. Les lecteurs se sont notamment délecté du livre « un recteur de l’ile de Sein », voire « un royaume sous la mer » Grand Prix du roman de l’Académie française en 1958. Tout au long de son existence, il a reçu des récompenses littéraires.
Le romancier s’est également essayé au scénario, notamment pour l’adaptation d’un de ses livres par le réalisateur Jean Delannoy. Avec plus de 80 livres, l’œuvre complète de cet écrivain passionné présente un grand intérêt par sa contribution à faire connaitre la Bretagne bien au-delà des frontières de cette belle région. La veille de son décès à Paris, le 12 janvier 1992, il écrit dans son cahier une phrase mantique « Je porte cette ville dans la carapace de mes yeux comme le crabe qui va mourir la bulle irisée de son dernier souffle. »