Georges Marchais
Date de naissance : 07-06-1920
Date de décès : 16-11-1997
Cimetière : Cimetière du centre, 7 Rue du Cimetière 94500 Champigny-sur-Marne
Georges Marchais, né(e) le 07-06-1920, est décédé(e) le 16-11-1997. Son corps est enterré au Cimetière du centre à Champigny-sur-Marne
Georges Marchais, né en 1920 dans le Calvados, est un fils d’ouvrier. Lui-même débutera sa carrière professionnelle comme mécanicien dans une usine d’aéronautique avant-guerre. Durant le conflit, il va être envoyé en Allemagne pour travailler. Par le biais de ses activités syndicales, le jeune homme va entrer en politique en 1946. Lentement, il va gravir les échelons du Parti Communiste Français, jusqu’à devenir le poil à gratter des leaders de tous les autres grands partis nationaux. Avec son franc-parler et sa gouaille, Georges Marchais fait des interventions télévisées très remarquées.
Son rôle pour amener sur le devant de la scène son parti, il l’a tenu avec jovialité et sincérité. C’est un des hommes politiques préférés des français. Malheureusement, la fragilité de son cœur a eu raison de sa joie de vivre. Le 16 novembre 1997, il s’éteint à l’hôpital, terrassé par un malaise cardiaque. Ses obsèques se déroulent au cimetière de Champigny-sur-Marne.
Pour tous ceux qui l’ont bien connu, tant dans le monde médiatique que politique, Georges Marchais est toujours resté fidèle à lui-même. Son engagement en politique a été la conséquence logique du combat syndical qu’il menait depuis quelques temps déjà. Lorsqu’il est élu Secrétaire Général du Parti Communiste Français, en 1972, il a de l’ambition pour son camp. Son charisme conduit son parti à devenir un acteur sur lequel il faut compter sur l’échiquier politique national. Il se présentera à l’élection présidentielle de 1981, où il obtiendra un score honorable. Georges Marchais est celui qui a permis à des communistes d’entrer au gouvernement de François Mitterrand.
En 1994, il choisit de se retirer de la politique. Déjà, ses adversaires d’hier regrettent ses envolées, ses interventions à la télévision, ses discours uniques. Les imitateurs que sont Pierre Douglas et Thierry Le Luron perdent un personnage essentiel de leurs spectacles. Celui qui avait le « sens du spectacle » était cependant fragile du cœur. Il meurt le 16 novembre 1997 à l’hôpital Lariboisière, à la suite d’un malaise cardiaque. Il sera enterré au son de « Bitches Brew » de Miles Davis à Champigny-sur-Marne, ville où il vécut auprès de sa femme Liliane et de ses enfants.