Christian Fechner
Date de naissance : 26-07-1944
Date de décès : 26-11-2008
Cimetière : Cimetière du Père-Lachaise, 16 Rue du Repos 75020 Paris
Christian Fechner, né(e) le 26-07-1944, est décédé(e) le 26-11-2008. Son corps est enterré au Cimetière du Père-Lachaise à Paris
Producteur génial et découvreur de talent, Christian Fechner a accolé son nom à quelques-uns des grands films populaires qui ont fait le cinéma français des trente dernières années. Né le 26 juillet 1944 dans la ville d’Agen, il meurt en 2008 des suites d’un cancer, après une carrière riche de rencontres et d’émotions.
Il est venu au cinéma un peu par hasard, en effet, c’est la musique qui le passionnait à ses débuts. Il lancera Antoine qui va faire sa fortune puis, des Charlots qu’il va façonner à sa manière. C’est d’ailleurs parce qu’il voulait les voir à l’écran qu’il produit son premier film « Les bidasses en folie ». Christian Fechner a produit la plupart des films de Claude Zidi mais aussi de Patrice Leconte. Éternel producteur de l’équipe du splendid, il a une véritable capacité à trouver les nouveaux talents. Il aime avant tout le cinéma comique populaire de qualité qu’il va défendre avec ardeur. Il avait une autre passion, la magie qui lui tenait à cœur depuis l’âge de 8 ans, il sera sacré champion du monde en 1979 au Congrès mondial de la magie. C’est lui qui présentera au public celui qui allait devenir un magicien de renommé, un certain David Copperfield.
Toujours un cigare à la main même s’il ne fume pas, Christian Fechner est un bon vivant et un excellent gestionnaire qui montera le genre populaire au firmament. En effet, il débute sa carrière en produisant Antoine qui va faire sa fortune rapidement puis il met en scène les musiciens du chanteur qu’il nommera judicieusement les Charlots. Il se lance alors dans le cinéma produisant des films comiques réalisés par Claude Zidi qui deviennent des classiques absolus du genre. Il produit également les célèbres « l’aile ou la Cuisse», « la zizanie », « l’avare » et la « soupe aux choux » avec un Louis de Funès qu’il va relancer contre l’avis des assureurs qui refusent de le prendre en charge à cause de son infarctus.
Il est de l’aventure du Splendid au café-théâtre qu’il va imposer au cinéma avec son complice Patrice Leconte pour la réalisation de films tous plus hilarants les uns que les autres. Il va également faire le choix de films moins commerciaux en basculant vers le cinéma indépendant avec un « Sac de billes » de Jacques Doillon, « les Amants du Pont-Neuf » de Leos Carax ou les films de Jean Becker comme les « enfants du marais ». Il va par la suite réunir de nouveau la troupe du Splendid en 2006 pour « les Bronzés 3 : Amis pour la vie » avant de décéder en 2008.