Henri Krasucki
Henoch Krasucki
Date de naissance : 02-09-1924
Date de décès : 24-01-2003
Cimetière : Cimetière du Père-Lachaise, 16 Rue du Repos 75020 Paris
Henri Krasucki (Henoch Krasucki), né(e) le 02-09-1924, est décédé(e) le 24-01-2003. Son corps est enterré au Cimetière du Père-Lachaise à Paris
Henri Krasucki est né en 1924 en Pologne, sous le nom de Henoch Krasucki. Immigré en France, il s’investit très tôt dans le syndicalisme, à l’image de ses parents. Lors de l’occupation allemande, il entre dans la section juive communiste de la résistance, ce qui lui vaudra d’être arrêté et remis aux nazis. Survivant à ses multiples déportations, il est enfin libéré et rentre en France en 1945. Il poursuit alors son engagement en faveur du syndicalisme dans la CGT et devient une figure emblématique de la lutte ouvrière. Il meurt le 24 janvier 2003 et est inhumé au cimetière du Père-Lachaise.
Le petit Henoch n’a que quatre ans quand sa mère fuit les persécutions en Pologne pour rejoindre son mari à Paris. Grandissant dans une famille d’ouvriers et militants communistes, il s’initie très tôt à cet environnement . Malgré des résultats prometteurs à l’école, il décide de travailler dès quinze ans chez Renault et devient rapidement un syndicaliste reconnu. Il rentre dans la résistance en 1940 dans la section juive de la Main d’œuvre immigrée (FTP-MOI) et reçoit de plus en plus de responsabilités. En 1942 il gère la région parisienne et a déjà participé à des actions militaires et autres sabotages. Arrêté en mars 1943, il est torturé puis déporté jusqu’à Birkenau. Malgré les conditions épouvantables, il continue la résistance avec des amis à l’intérieur même des camps. Rescapé de la marche de la mort, il est finalement libéré et revient en France fin avril 1945. Naturalisé en 1947, il s’investit à la CGT et dans une moindre mesure dans le Parti Communiste Français. Il est connu pour être un négociateur exigeant suivant la ligne dure du parti. En 1968 Il participe aux accords de Grenelle et prend la tête de la CGT en tant que secrétaire général en 1982. Il conservera des responsabilités politiques jusqu’en 1996 où il prendra une retraite bien méritée.