Jean-Robert Ipoustéguy : 06/01/1920 – 08/02/2006

Jean-Robert Ipoustéguy

Date de naissance : 06-01-1920
Date de décès : 08-02-2006
Cimetière : Cimetière du Montparnasse, 3 Boulevard Edgar-Quinet 75014 Paris

Jean-Robert Ipoustéguy, né(e) le 06-01-1920, est décédé(e) le 08-02-2006. Son corps est enterré au Cimetière du Montparnasse à Paris

Un jeune artiste à part

En 1920,  nait Jean Robert, dit Ipousteguy, à Dun-sur-Meuse. Le jeune homme est immédiatement attiré vers les arts, notamment la peinture, la sculpture, le dessin, ou l’écriture. Seulement, son parcours ne ressemble à aucun autre. Il refuse d’être rattaché à telle ou telle école, tel ou tel mouvement. L’indépendance, la désinvolture dont il fait preuve très tôt font de l’homme un marginal au sens propre du terme. Durant toute sa vie, l’artiste va mettre l’homme devant des choix compliqués, tant pour sa vie privée que pour sa carrière artistique.

Un artiste exceptionnel

L’année 1953 marque un tournant dans sa carrière. Il se tourne résolument vers la sculpture, au détriment de la peinture. Son travail se fait dans l’ombre, la reconnaissance du public se fait attendre. Jusqu’à ce que le sculpteur fasse un voyage en Grèce qui va donner une nouvelle orientation à l’interprétation de son art. Il va ainsi prendre le corps humain comme sujet principal. Les plus grandes métropoles hexagonales vont faire appel à son génie pour réaliser des œuvres d’envergure et orner de beaux endroits. Sa première commande publique en 1971 sera pour la ville de Grenoble « L’Homme forçant l’unité ».  Une sculpture monumentale qui est installée devant l’Institut Paul-Langevin. La notoriété de l’artiste contraste avec son besoin d’indépendance. De grandes villes européennes vont consacrer des expositions à cet homme d’exception qui a environ 600 sculptures à son actif.

En 2001, un centre culturel est dédié à Ipousteguy dans sa ville natale de Dun-sur-Meuse. En contrepartie, l’artiste va faire don d’une dizaine de ses œuvres à cet endroit unique. Il reçoit le prix Del Ducas à l’Académie des Beaux-Arts en 2003. La reconnaissance tardive du talent de l’artiste ne lui a jamais causé le moindre souci. Admiré ou controversé ; bouleversant ou dérangeant, il ne laisse personne indifférent. A sa mort, en 2006, alors qu’il s’était retiré tout près de là où il était né, il va rejoindre d’illustres personnages inhumés également au cimetière Montparnasse, à Paris à l’âge de 86 ans.

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