Max Pécas
Date de naissance : 25-04-1925
Date de décès : 10-02-2003
Cimetière : Cimetière du Montparnasse, 3 Boulevard Edgar-Quinet 75014 Paris
Max Pécas, né(e) le 25-04-1925, est décédé(e) le 10-02-2003. Son corps est enterré au Cimetière du Montparnasse à Paris
Max Pécas est un réalisateur, scénariste et producteur de Cinéma français né en 1925 à Lyon. Avant d’entrer dans le monde du septième art, Max Pécas est dans un premier temps régisseur de théâtre. Fin admirateur d’Hitchock, il débute en mettant en scène des films policiers et réalise en 1960 son premier long métrage, Le Cercle vicieux.
Dès son premier film, il ajoute sa propre teinte de sensualité et d’érotisme qui la suivra tout au long de sa carrière. C’est ainsi qu’à la fin des années 1960 il se spécialise dans le Cinéma érotique et au milieu des années 1970, il tournera son premier film pornographique. Les films du réalisateur sont pour la plupart mal réceptionnés par la critique cinématographique et on lui reproche notamment la présence de filles dénudées et son humour lourd et répétitif. Néanmoins, il a toujours été salué techniquement.
Réalisateur précoce, il réalise ses premiers courts-métrages à l’âge de 12 ans et fait déjà preuve d’un goût pour l’érotisme. Suite à son premier long métrage, il réalisera une dizaine de polars où il fera notamment jouer Sophie Hardy ou Elke Sommer dans Douce Violence en 1961. Ayant sa propre vision du Cinéma, il fonde en 1963 sa société de production Les Films du Griffon.
En 1964, il réalise La Baie du désir, où la nudité et la sensualité sont toujours de plus en plus présentes. C’est en 1968 qu’il se tourne radicalement vers le Cinéma érotique et réalise notamment Je Suis une nymphomane ou encore Je suis frigide… pourquoi ? Malgré la facilité artistique de ce genre cinématographique, Max Pécas fera toujours preuve d’une technique parfaite et ajoutera un soupçon de psychologie à ses personnages. Avec un public avide de nudité et d’érotisme, le Cinéma pornographique explose et Max Pécas suit la tendance et réalise ainsi Banane Mécanique.
Néanmoins, la déferlante pornographique ne connaitra qu’un bref succès et le réalisateur se tourne alors vers la comédie. Il tournera Marche Pas sur mes lacets, Embraye Bidasse, ça fume et On Est venu là pour s’éclater qui rencontreront tous un énorme succès notamment auprès des adolescents. Il met un terme à sa carrière en 1988 et décède d’un cancer du poumon en 2003 à Paris.