Paul Claude Préboist
Date de naissance : 21-02-1927
Date de décès : 04-03-1997
Cimetière : Cimetière de Couilly-Pont-aux-Dames, rue de la Marne 77860 Couilly-Pont-aux-Dames
Paul Claude Préboist, né(e) le 21-02-1927, est décédé(e) le 04-03-1997. Son corps est enterré au Cimetière de Couilly-Pont-aux-Dames à Couilly-Pont-aux-Dames
Son visage est familier à tous les Français. Son accent du sud bien prononcé également. Il s’agit de Paul Préboist, symbole du comique simplet à la française. Au cours de sa carrière entre 1948 et 1992, il apparaît dans plus de 120 films, généralement dans des rôles comiques de second plan. Sa meilleure performance en tant qu’acteur, du point de vue de la critique, est son rôle très touchant de Léon dans « La Maison » de Gérard Brach en 1970.
Il meurt le 4 mars 1997, à Paris, et est enterré dans le cimetière de Couilly-Pont-aux-Dames en Seine-et-Marne.
Né le 21 février 1927 à Marseille, cet acteur incontournable du cinéma français a débuté sa vie professionnelle en tant que jockey d’obstacles, atout qui lui rendra service plus tard en tant que cascadeur dans des films de cape et d’épée. Très tôt, pour satisfaire son goût de la scène, il interprète, dans des brasseries marseillaises, des chansons de Fernandel. Vers la fin des années 40, Henri Crémieux, le comédien, le persuade d’aller à Paris pour y suivre des cours d’art dramatique au Centre Dramatique de la Rue-Blanche.
Il débute alors sur les planches où il fera la connaissance de Louis de Funès, alors tout aussi inconnu que lui, et auprès duquel il jouera, plus tard, à de nombreuses reprises (notamment le Charles hilarant de « Hibernatus », le sommelier dans « Le grand restaurant », Charles, toujours, dans « Oscar », La Grande Vadrouille, l’homme orchestre, le gendarme en balade, Sur un arbre perché, Jo ou encore la folie des grandeurs.…). Il apparaît pour la première fois à l’écran en 1948, dans un film d’aventures de Jacques Daroy, « Sergil et le dictateur ». Dans les années 1950-60, il travaille à la radio aux côtés de Pierre Dac et Francis Blanche.
Avec plus de 120 films à son actif, il sera retenu dans l’esprit du public comme un acteur attachant et sympathique. Il jouera néanmoins des rôles plus importants comme dans « Week-end à Zuydcoote » en tant que soldat aviné, « Le Vieil homme et l’enfant » où il est le père de Dinou ou « Mon curé chez les nudistes » où il est en tête d’affiche dans le rôle du curé Daniel. Au début des années 90 et jusqu’à la fin de sa carrière il apparait dans de nombreuses emissions de Patrick Sébastien dont il devient un proche.
Il décède des suites d’une longue maladie à l’âge de 70 ans. Crématisé au Père-Lachaise, il repose au cimetière de Couilly-Pont-aux-Dames avec son frère, lui aussi acteur.