Gilbert Bécaud : 24/10/1927 – 18/12/2001

Gilbert Bécaud

François Gilbert Léopold Silly

Date de naissance : 24-10-1927
Date de décès : 18-12-2001
Cimetière : Cimetière du Père-Lachaise, 16 Rue du Repos 75020 Paris

Gilbert Bécaud (François Gilbert Léopold Silly), né(e) le 24-10-1927, est décédé(e) le 18-12-2001. Son corps est enterré au Cimetière du Père-Lachaise à Paris

Gilbert Bécaud c’est 60 ans de carrière ininterrompue ; des cravates à pois, gros ou petits mais toujours des pois, en souvenir de son premier engagement ; une main sur l’oreille pour s’entendre chanter ; un piano bancal pour être plus proche du public.

Gilbert Bécaud c’est aussi une énergie inépuisable associée à un immense talent développé dès l’âge de 9 ans au conservatoire de Nice, quand il s’appelait encore François Silly. Gilbert Bécaud c’est encore 3 compagnes officielles, 5 enfants et une vie bien remplie.

Monsieur 100 000 volts,  surnom que lui a valu son sens du rythme, est le premier à avoir provoqué l’hystérie collective dans les salles de spectacle et un des rares artistes à avoir eu un immense succès jusqu’à sa disparition. Avec sa musique, le petit Toulonnais a conquis le monde.

Après des étude au conservatoire de Nice, sa formidable carrière commence quand il n’a même pas 20 ans avec des musiques de films aujourd’hui oubliés, sauf peut-être « Le Pays d’où je viens », « Casino de Paris » avec Annie Cordy et « Babette s’en va-t-en guerre » avec Brigitte Bardot. Il tenait d’ailleurs un rôle dans les deux premiers, il jouera encore dans « Un Homme libre » en 1972 et « Toute une vie » en 1973, mais n’a pas exploité plus avant cette facette de son talent.

En revanche, sa production musicale est titanesque tant en composition qu’en représentations. Dès sa rencontre avec l’intarissable parolier Pierre Delanoë, au début des années 1950, il ne crée que des succès, d’abord pour les autres (Yves Montant, Édith Piaf, Charles Aznavour…) puis pour lui-même, sous l’impulsion de son second parolier fétiche : Louis Amade.

Son succès international résiste à la vague « yéyé » des années 1960, au « disco » des années 1970 et à la « house » des années 1980. Il a « fait l’Olympia » 33 fois et nous a laissé : « Mes mains », « Le Jour où la pluie viendra », « Les Balladins », « Et Maintenant ? » (What Now My Love), « Nathalie », « La Solitude »… Ce grand fumeur meurt le 18 décembre 2001 à l’âge de 74 ans des suites d’un cancer du poumon. 

Célébrités décédées la même décennie