Daniel Gélin
Daniel Yves Alfred Gélin
Date de naissance : 19-05-1921
Date de décès : 29-11-2002
Cimetière : Cimetière de Rocabey, avenue de Moka 35400 Saint-Malo
Daniel Gélin (Daniel Yves Alfred Gélin), né(e) le 19-05-1921, est décédé(e) le 29-11-2002. Son corps est enterré au Cimetière de Rocabey à Saint-Malo
Daniel Gélin est né le 19 mai 1921 à Angers, dans le Maine-et-Loire (France). Il est décédé le 29 novembre 2002 à Paris, Capitale Française. Daniell Gélin était un scénariste français, mais également un comédien, ainsi qu’un réalisateur.
En 1945, il se mare avec Danièle Delorme, avec qui il aura un fils, Xavier Gélin. En 1952, en dehors de son mariage, il devient le père de Maria Schneider, qu’il ne reconnaitra jamais. Puis après son divorce en 1955, il aura trois autres enfants, dont Pascal qui décèdera très jeune, avant même la naissance de son dernier frère, Manuel.
Il apparaît pour la première fois à l’écran en 1940, après avoir commencé une carrière au théâtre et suivi des cours d’art dramatique à Paris avec René Simon. Passionné de poésie, il écrira deux recueils de poèmes, à savoir « Fatras » en 1950, puis « Dérives » en 1965. Il a également écrit une anthologie de ses choix poétiques, Poèmes à dire, édité pour les éditions Seghers. La préface de ce dernier livre ayant été écrite par Jean Vilar.
Daniel Gélin est la personne qui a permis à Louis de Funès d’obtenir ses premiers rôles. Sans son intervention, Louis de Funès aurait dû mettre fin à sa brillante carrière d’acteur, dans les années 1940-1950. C’est après-guerre qu’il rencontra un vrai premier succès cinématographique avec «Rendez-vous de juillet» réalisé par Jacques Becker qui deviendra un ami et avec qui il tournera plusieurs films. Il fera d’autres rencontres amicales qui compteront énormément pour lui, Sacha Guitry avec qui il tournera « Bonaparte », mais aussi Jean Carmet, Serge Reggiani, et Roger Pigaut. Sa carrière riche et variée l’emmena sur les plateaux des plus grands réalisateurs Alfred Hitchcock, avec «L ‘homme qui en savait trop» en 1956, Chabrol, Louis Malle, «Itinéraire d’un enfant gâté» en 1988, puis, «Hommes, femmes, mode d’emploi» de Claude Lelouch en 1996, et enfin «Les marmottes» d’Elie Chouraqui en 1993.
Cet homme élevé par des parents pieux issu d’un milieu rural et catholique devra faire face à une bien mauvaise addiction à la drogue. Dans son ouvrage «Deux ou trois vies qui sont les miennes» il parle de cette période de sa vie, dont il essaiera de se sortir avec beaucoup de ténacité.
Il est intervenu dans cinq pièces de théâtre en tant que metteur en scène, à savoir « Les Petites Femmes » de Maupassant, « Noix de Coco, Le cours Peyol, Les Mains Sales » ainsi que « L’Homme qui se donna la comédie ». Il a également été le réalisateur du film « Les dents longues », en 1952. En tant qu’acteur, il s’est vu attribué plus d’une centaine de rôles au cinéma, ainsi que plus d’une cinquantaine à la télévision.
Les dernières années de sa vie sont consacrées à une passion qu’il aura découverts sur le tard, le jardinage, avec une affection toute particulière pour les roses. Une porte son nom. De cette passion naitra un ouvrage «Mon jardin à moi», mais aussi une série d’article dans une rubrique de VSD.
Il décède finalement le 29 novembre 2002, des suites d’une insuffisance rénale. Il repose désormais au cimetière de Rocabay à Saint-Malo ou il a passé son enfance.