Daniel Toscan du plantier
Date de naissance : 07-04-1941
Date de décès : 11-02-2003
Cimetière : Cimetière du Père-Lachaise, 16 Rue du Repos 75020 Paris
Daniel Toscan du plantier, né(e) le 07-04-1941, est décédé(e) le 11-02-2003. Son corps est enterré au Cimetière du Père-Lachaise à Paris
Daniel Toscan du Plantier est un producteur de cinéma français. Né le 7 avril 1941 à Chambéry, il meurt d’une crise cardiaque le 11 février 2003, à l’âge de 61 ans lors du Festival du film de Berlin. Directeur de Gaumont pendant plusieurs années, son goût pour le travail lui permit de gravir les échelons rapidement et de produire des films de grande notoriété. Il fut notamment président de l’Académie des arts et techniques du cinéma. Séducteur averti, il se maria à quatre reprises. Son corps repose aujourd’hui au cimetière du Père Lachaise, à Paris, à la 45ème division.
Fils de Jacques Toscan du Plantier et de Françoise de Ganay, Daniel Toscan du Plantier est issu d’une ancienne famille bourgeoise. Le jeune homme est diplômé de l’Institut d’études politiques de Paris, il travaillera ensuite pendant dix ans dans le domaine de la publicité. Il s’occupe de la direction de la publicité de France Soir en 1969 puis devient directeur général de Régie Presse.
A 35 ans, il devient directeur général de Gaumont, il gardera ce poste jusqu’en 1984. Daniel Toscan du Plantier réussit à exceller dans plusieurs domaines, il est ainsi président d’Unifrance, président de la Cinémathèque de Toulouse et directeur d’Erato Disques et d’Erato Films. Il fait également deux apparitions en tant qu’acteur dans « Les Cents et Une Nuits de Simon Cinéma » d’Agnès Varda, et dans « Les Misérables » de Claude Lelouch. Parallèlement, il produit de nombreux films dont « La Cité des femmes » de Federico Felini, « A nos amours », « Van Gogh » ou encore « Sous le Soleil de Satan » de Maurice Pialat, « Grosse Fatigue » de Michel Blanc et bien d’autres. Sa dernière production sera celle de « Tosca », un film de Benoît Jacquot. Il est également l’auteur de plusieurs ouvrages, dont « L’émotion culturelle « , paru en 1995. Jacques Toscan du Plantier laissera l’image d’un homme travailleur et talentueux qui sut faire confiance à des réalisateurs de talent.