Maréchal Joffre
Joseph Jacques Césaire Joffre
Date de naissance : 12-01-1852
Date de décès : 03-01-1931
Cimetière : La Chataigneraie, rue du Maréchal-Joffre 78430 Louveciennes
Maréchal Joffre (Joseph Jacques Césaire Joffre), né(e) le 12-01-1852, est décédé(e) le 03-01-1931. Son corps est enterré au La Chataigneraie à Louveciennes
Héros de la première guerre mondiale, Joseph Jacques Césaire Joffre communément, appelé le Maréchal Joffre, est né à Rivesaltes dans les Pyrénées Orientales le 12 janvier 1852. Il est le stratège vainqueur de la première bataille de la Marne qui a coûté la vie à plus de 300 000 soldats français. Très critiqué pour sa stratégie dite de l’offensive à outrance qui fut très coûteuse en perte humaine pour des résultats très faible sur le terrain, il est remplacé en 1916 par le général Nivelle. Élu à la fin de la guerre à l’académie française, il va recevoir les honneurs militaires et il est un héros national jusqu’à sa mort le 3 janvier 1931 à Paris.
Personnage très controversé, il est le héros de la Marne pour certains et le massacreur de 14 pour d’autres. Après de brillantes études, il débute sa carrière militaire lors de la défense de Paris en 1870. Puis il est envoyé en Extrême-Orient et à Madagascar où il maintient la présence française dans ces territoires. Il devient vice-président du Conseil supérieur de la guerre en 1910. L’année suivante, il est nommé au poste de chef d’état-major général de l’armée son passé de franc-maçon aurait semble-t-il aidé. À ce titre, il prépare le plan de guerre français mais ne prête pas attention aux nouvelles technologies (mitrailleuses et artillerie lourde) qu’il juge superflue. En effet, sa vision napoléonienne de la guerre est obsolète et l’empêche d’entrevoir la réalité sur le terrain et les progrès des nouvelles technologies en matière d’armement. Son aveuglement a conduit à la perte de milliers d’hommes en manque d’armes, de munitions et même parfois de nourriture.
En 1916, il est remplacé par le général Nivelle et accède au grade de maréchal de France. Jusqu’à la fin de la guerre, son rôle était alors limité à des missions à l’étranger (au Japon et en Amérique), qui étaient essentiellement de prestige.
Il se révèle être un excellent diplomate avec les alliés américains durant le conflit favorisant l’entrée de ces derniers dans le conflit. Au sortir de la guerre, il va s’avérer être un homme important pour la stratégie de communication de la France avec les grandes puissances mondiales. Il est aux côtés de Foch et de Pétain, lors du défilé de la Victoire, le 14 juillet 1919 ; et il aura droit, à des funérailles nationales. Il meurt après avoir écrit ses mémoires en 1931.