Yvette Guilbert : 20/01/1865 – 03/02/1944

Yvette Guilbert

Emma Laure Esther Guilbert

Date de naissance : 20-01-1865
Date de décès : 03-02-1944
Cimetière : Cimetière du Père-Lachaise, 16 Rue du Repos 75020 Paris

Yvette Guilbert (Emma Laure Esther Guilbert), né(e) le 20-01-1865, est décédé(e) le 03-02-1944. Son corps est enterré au Cimetière du Père-Lachaise à Paris

Emma, Laure, Esther Guilbert est plus connue sous le nom d’Yvette Guilbert, chanteuse du café-concert, née le 20 janvier 1865 rue du Temple à Paris à Paris et morte le 3 février 1944 à Aix-en-Provence. Près de 40 ans de carrière entre les chansons et les courts-métrages mais aussi de nombreuses publications. Elle était surnomée « La diseuse du fin de siècle ».

Après des études au cours Archambault à Paris puis  à la pension Couard à Saint-Mandé, elle commence à travailler dès l’âge de 16 ans en tant que vendeuse, ce n’est que 4 ans plus tard qu’elle est remarquée par Charles Zidler alors directeur de l’Hippodrome (et le créateur du Moulin Rouge) elle est engagée comme comédienne dans la tournée d’été de ses Variétés. En 1888, elle est aux Bouffes du Nord, mais commence à se tourner  vers la chanson. En 1889, elle passe en lever de rideau à l’Eldorado puis à l’Eden, mais personne ne veut de cette débutante, on lui dit qu’elle n’aura jamais de succès. Elle s’exile en Belgique où  des chansons comme « La pocharde », commence à avoir un petit succès. En 1890,  de retour à Paris, elle commence à se forger un personnage : robe verte, longs gants noirs, chevelure rousse qui lui permet de se faire enfin remarquer. Mais c’est surtout  à Auguste Müssleck du Concert Parisien que l’on doit le grand début d’Yvette Guilbert, avec qui elle passe un accord afin de se faire connaître dans le tout Paris.  Elle lui demande d’inonder la ville d’affiche afin de promouvoir son concert, c’est ainsi que vingt mille affichettes de 40 centimètres furent ainsi collées dans toute la ville. Et l’impact fut fulgurant. Jusqu’en 1899 elle fit des tournées partout en France, en Angleterre, en Allemagne, aux États-Unis…avant de ne tomber gravement malade en 1900. Elle ne remontera sur scène qu’à partir de 1906 où elle retrouvera son public. Mais lassée d’une certaine vulgarité du Café-Concert elle est la première à placer l’art de la chanson en perspective de son histoire, en  revenant avec un répertoire plus classique, plus sage composé essentiellement de chansons  « littéraires » : poésies anciennes et modernes, chansons du Moyen-âge. Ainsi, jusqu’à la fin de sa carrière, elle aura de nouveau remplies les grandes salles d’Europe et d’Amérique, ouvert une école de chant à Bruxelles, tourné dans plusieurs films (« Les Deux Orphelines » de Maurice Tourneur, « Faisons un rêve » de Sacha Guitry), rédigé des chroniques, fait de la mise en scène, animé des émissions de radio, écrit des mémoires et bien d’autres livres. Une carrière riche d’expériences lorsqu’elle décède à l’âge de  79 ans, elle est inhumée au cimetière du Père-Lachaise.

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