Jean-François Chiappe
Date de naissance : 30-11-1931
Date de décès : 21-10-2001
Cimetière : Cimetière Notre Dame de Versailles, 15 Rue des Missionnaires 78000 Versailles
Jean-François Chiappe, né(e) le 30-11-1931, est décédé(e) le 21-10-2001. Son corps est enterré au Cimetière Notre Dame de Versailles à Versailles
Jean-François Chiappe est né le 30 novembre 1931 à Laon dans l’Aisne et il est mort le 21 octobre 2001 à Versailles. Cet historien et producteur de radio et de télévision à la particularité d’appartenir aux courants monarchistes et catholiques. Il va contribuer avec ces ouvrages à populariser l’Histoire auprès des Français. Son parcours politique va l’amener aux sources de la création du Front National.
Issu d’une famille corse, son père, préfet de région, de même que son oncle, préfet de Police de la ville de Paris, ont tôt fait de lui donner une éducation rigoureuse basée sur la foi. Dès 1957, il devient coauteur et coproducteur de programmes pour la télévision et s’invite dans quelques émissions.
Mais c’est en 1951 qu’il participe pour la première fois à l’émission « La tribune de l’histoire ». Participation réussie puisqu’il coproduira cette émission jusqu’en 1997. Il fera également quelques productions pour France Inter et participera à des émissions sur l’histoire au gré des rencontres et des invitations.
Il a même un temps été le rédacteur en chef de la revue « Le Miroir de l’histoire ». Son œuvre littéraire est immense et décrit bien les vocations politiques de son auteur. Cependant, il a indéniablement à travers ses ouvrages contribué à vulgariser les ouvrages historiques.
Il a toujours eu des positions tranchées à la droite de la droite. En 1957, il collabore à la revue C’est-à-dire. Cette revue se veut ouverte à « toutes les droites ». En 1958, ce monarchiste impénitent collabore à la revue Rivarol d’où va bientôt surgir le front national.
D’ailleurs il entre, en 1974, au Comité central du Front National et il va en assurer la vice-présidence avant de soutenir Jean Marie Le Pen.
Il reçoit en 1983 le Grand Prix Gobert de l’Académie français et le prix Hugues-Capet en 1996 pour son ouvrage Louis XV.