Alain Bashung : 01/12/1947 – 14/03/2009

Alain Bashung

Alain Baschung

Date de naissance : 01-12-1947
Date de décès : 14-03-2009
Cimetière : Cimetière du Père-Lachaise, 16 Rue du Repos 75020 Paris

Alain Bashung (Alain Baschung), né(e) le 01-12-1947, est décédé(e) le 14-03-2009. Son corps est enterré au Cimetière du Père-Lachaise à Paris

Alain Bashung est né le 1 décembre 1947, à Paris 14e, à l’hôpital du Val-de-Grâce. Élevé par sa grand-mère, à Wingersheim (Alsace), il n’a pas connu son père. Sa maman était ouvrière et  s’était remariée à Roger Baschung un boulanger, Alain prendra le nom de son père adoptif. Il est mort  le 14 mars 2009, après 30 ans de carrière.

Comédien, mais surtout musicien original et exigent, il a su apporter sa touche personnelle au rock français, grâce à ses musiques et aux textes de paroliers hors pairs, comme Boris Bergman ou Jean Fauque. Quelque part, il fut l’enfant terrible de la chanson, après Serge Gainsbourg. C’est ce dernier qui avait collaboré avec lui, en 1982, pour enregistrer son meilleur album, Play Blessures. Un album froid et électronique, proche des réalisations de Joy Division ou Wire.

Tout commença avec son premier tube, Gaby, en 1981, sur l’album Pizza.

Il monta son premier groupe en 1962, The Dunces (les cancres), quatre ans après son arrivée à Paris. Son vrai nom est Baschung avec un c, mais il supprima cette lettre sur la pochette de son premier 45 tours. Avant de sortir son premier album qui fut un flop, « Roman Photos » (1977), il composa pour Dick Rivers et incarna Robespierre dans une comédie musicale sur La Révolution. Hédoniste, il a surtout chanter l’amour, ses joies, ses pertes, ses trésors et ses peurs. Mais c’est la chanson « Gaby » qui le sortira de l’ombre et lui fait connaître le succès, suivra « Vertige de l’amour » qui lui permet de commencer à se prodruire sur scène et notamment à l’Olympia.

Il a obtenu la reconnaissance de ses pairs tardivement à l’occasion des 24e Victoires de la musique. Interprète de l’année, meilleur album avec Bleu pétrole et spectacle de l’année avec sa tournée des grands espaces : il fut primé trois fois.

Plus tard, avec onze trophées, il a ensuite rattrapé son retard pour devenir l’artiste le plus primé de l’histoire de la cérémonie. Il a aussi été fait chevalier dans l’ordre de la Légion d’honneur en janvier 2009.

« Osez Joséphine » fut son plus grand tube, en 1991, clipé par Jean-Baptiste Mondino. Il enchaîna les tubes : Vertige de l’amour (Pizza, 1981), Madame rêve (Osez Joséphine, 1991), Ma petite entreprise (Chatterton, 1994), La nuit je mens (Fantaisie militaire, 1998) ou Résidents de la République (Bleu pétrole, 2008) et les albums plus confidentiels, comme L’imprudence (2002) ou Novice (1986).

Il a fini ses jours avec l’actrice Chloé Mons, comédienne et chanteuse, avec qui il interpréta Le cantique des cantiques.

Ce qu’on retient de lui, ce sont ses concerts, magnifiques à chaque tournée, avec des tenues de scène invraisemblables, façon cowboy ou héros de cinéma, avec lunettes noires et chapeau. Fan des enfants du rock’n’roll, comme Elvis Presley, Buddy Holly, Eddie Cochran, les Everly Brothers ou Gene Vincent, il était également un féru de musique électronique.

Atteint d’un cancer du poumon depuis l’automne 2007, il décède à l’âge de 61 ans à l’hôpital Saint-Joseph de Paris.

 

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