Françoise Verny
Françoise Delthil
Date de naissance : 26-11-1928
Date de décès : 14-12-2004
Cimetière : Cimetière du Montparnasse, 3 Boulevard Edgar-Quinet 75014 Paris
Françoise Verny (Françoise Delthil), né(e) le 26-11-1928, est décédé(e) le 14-12-2004. Son corps est enterré au Cimetière du Montparnasse à Paris
Françoise VERNY était une éditrice reconnue dans le milieu des auteurs, cette femme était avant tout, une formidable découvreuse de talents et savait promouvoir ces derniers. Son parcours hors du commun se conjugue avec celui des grands auteurs de l’époque contemporaine.
Françoise VERNY voit le jour le 26 novembre 1928, cette fille de médecins poursuit de brillantes études. Elle est élève à l’école normale supérieure des jeunes filles et agrégée de philosophie mais abandonne cette filière pour se consacrer aux métiers de la presse, un de ses domaines de prédilection. Après quelques expériences, elle intègre la prestigieuse maison Grasset où elle demeurera dix-huit années, durant lesquelles elle lancera notamment des philosophes qui marqueront leur temps, Bernard-Henri Levy et Yann Queffelec.
Son aventure dans le monde des lettres se poursuit chez Gallimard, autre poids lourd du secteur, en 1982. Sous son impulsion, des auteurs à très grands succès vont être publiés, Alexandre Jardin sera l’un d’eux. Son ascension se traduit par l’obtention d’une reconnaissance, en effet, elle est nommée adjointe de Claude Gallimard, le président directeur général de la société du même nom. En 1986, elle est recrutée par Flammarion, un autre groupe phare de l’édition française, en tant que directrice du développement éditorial littéraire et audiovisuel, en 1995, la boucle sera bouclée avec son retour chez Grasset.
Françoise VERNY n’était pas qu’une éditrice de génie, elle était également auteur de plusieurs ouvrages majeurs comme « le plus beau métier du monde » qui symbolisait son vécu dans le monde de l’édition mais également des livres sur sa foi chrétienne, ainsi que « Dieu existe, je l’ai toujours trahi » ou « Mais si Messieurs, les femmes ont une âme ». Son rôle dans la reconnaissance de certains talents aura été prépondérant, elle a été à l’origine du lancement de mouvements influents comme les nouveaux philosophes en 1977, elle aura copiné et travaillé avec les auteurs les plus charismatiques de son époque, Françoise Sagan, Cyril Collard, ces derniers étant très médiatisés pendant que l’éditrice participait activement à leur promotion dans l’ombre. Elle prend sa retraite en 1995, restant cependant conseillère chez Grasset. Françoise Verny décède à Paris le 14 décembre 2004, à 76 ans.