Jean-claude Brialy
Date de naissance : 30-03-1933
Date de décès : 30-05-2007
Cimetière : Cimetière de Montmartre, 20 Avenue Rachel 75018 Paris
Jean-claude Brialy, né(e) le 30-03-1933, est décédé(e) le 30-05-2007. Son corps est enterré au Cimetière de Montmartre à Paris
Né le 30 Mars 1933, Jean-Claude Brialy se forme au Conservatoire de Strasbourg puis au Centre d’Art dramatique de l’Est. Il aura l’occasion d’appliquer ses acquis pendant son service militaire, lorsqu’il tourne son premier film pour le service cinéma des Armées.
Acteur, il réalise également pour le cinéma et la télévision une douzaine de longs métrages. Au cours de sa carrière, il aura plusieurs casquettes dont celles de directeur de théâtre, d’organisateur de festival et d’animateur radio.
Il publie également un recueil de souvenirs en 2000 qui connaît un vif succès, le Ruisseau des singes, dans lequel il évoque son enfance.
Jean-Claude Brialy devient célèbre en tournant dans les deux premiers films de Claude Chabrol, les Cousins et Le beau Serge. Il joue ensuite pour Godard en 1960 dans Une femme est une femme, pour Truffaut dans La mariée était en noir, en 1967.
Il obtient de nombreux seconds rôles dans des films légers et populaires, en côtoyant Delon et Schneider dans Christine, notamment. Sans pour autant être une star du grand écran, ses rôles d’amuseur lui assurent un certain succès populaire auprès des cinéphiles.
Très attaché au thème de l’enfance et nostalgique de la sienne, il réalise en 1971 son premier film, Eglantine. Dix ans après, il adapte pour le cinéma les célèbres oeuvres de la littérature française les Malheurs de Sophie et Un bon petit diable. Il s’essaye également à des rôles plus sérieux et plus sombres, comme dans Le juge et l’assassin, de Bertrand Tavernier en 1977.
Il est nommé au César du meilleur second rôle pour son rôle de procureur. Il obtient finalement cette récompense grâce à son second rôle dans Les Innocents de Téchiné. Dès les années 1990, il se spécialise dans les films d’époque autant au cinéma (la Reine Margot) qu’à la télévision (les Rois Maudits).