Henri Verneuil : 15/10/1920 – 11/01/2002

Henri Verneuil

Achod Malakian

Date de naissance : 15-10-1920
Date de décès : 11-01-2002
Cimetière : Cimetière Saint-Pierre, 380 Rue Saint-Pierre 13005 Marseille

Henri Verneuil (Achod Malakian), né(e) le 15-10-1920, est décédé(e) le 11-01-2002. Son corps est enterré au Cimetière Saint-Pierre à Marseille

D’origine arménienne, Henri Verneuil s’appelle en fait Achod Malakian. Réalisateur et souvent scénariste de quelques-uns des grands films français de l’après-guerre. Né le 15 octobre 1920 à Rodosto en Turquie, il est le tenant d’un cinéma populaire exigeant et il construit des films à grands succès. Grand spécialiste du polar classique comme « Le clan des Siciliens » ou encore « Peur sur la ville », il tourne également aux Etats-Unis deux longs métrages avec Anthony Quinn. Il meurt le 11 janvier 2002 à Bagnolet laissant une œuvre cinématographique particulièrement riche.

Rescapé du génocide arménien perpétré par les Turcs, le futur Henri Verneuil débarque sur le port de Marseille avec sa famille en 1924. Il devient par la suite ingénieur des arts et métiers et il entame une brève carrière de journaliste avant de rencontrer Fernandel en 1947, déjà connu à cette époque, qui accepte de tourner un court métrage avec lui. Il part travailler à Paris en 1949 comme assistant réalisateur et réalise toujours avec Fernandel son premier long métrage « La Table aux crevés ». Il enchaîne alors les films avec des acteurs célèbres comme Jean Gabin, Michèle Morgan ou encore Michel Simon et il tourne en 1959 avec Fernandel « La vache et le prisonnier » qui lui vaut une reconnaissance internationale.

Il va ensuite opérer un virage stylistique en se tournant vers le polar et il réalise en collaboration avec le scénariste et dialoguiste Michel Audiard trois grands chefs d’œuvre du cinéma populaire français : « Le Président » en 1961, « Un singe en hiver » en 1962 et « Mélodie en sous-sol » en 1963. La rencontre avec Jean Paul Belmondo dans « Un singe en hiver » s’avère décisive puisque les deux hommes collaboreront à sept reprises. Après avoir tourné aux Etats-Unis, il rentre en France tourner « Le clan des Siciliens » avec  Jean Gabin, Lino Ventura et Alain Delon.

C’est un grand spécialiste du film policier et d’action quand il décide de tourner un diptyque très intimiste sur son enfance nommé « Mayrig » et « 588, rue Paradis ». Il termine sa carrière avec ces deux longs métrages.

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