Colette
Sidonie-Gabrielle Colette
Date de naissance : 28-01-1873
Date de décès : 03-08-1954
Cimetière : Cimetière du Père-Lachaise, 16 Rue du Repos 75020 Paris
Colette (Sidonie-Gabrielle Colette), né(e) le 28-01-1873, est décédé(e) le 03-08-1954. Son corps est enterré au Cimetière du Père-Lachaise à Paris
Colette, de son vrai nom Sidonie-Gabrielle Colette, est une romancière française, née à Saint-Sauveur-en-Puisaye, dans l’Yonne, le 28 janvier 1873. Dernière d’une famille de quatre enfants, elle passe une enfance heureuse dans son petit village de Bourgogne et reçoit une éducation laïque.
C’est auprès de son père, qui lit beaucoup la presse, qu’elle s’initie aux grands classiques littéraires et apprend le français.
En 1891, la famille, ruinée par les dépenses somptuaires de la mère de Colette, doit déménager pour s’installer à Chatillon-sur-Loing. Encore adolescente, en 1893, Colette rencontre Henri Gauthier-Villars, critique de renom et auteur à succès mais également séducteur invétéré. Si son mariage avec Gauthier-Villars lui permet de fréquenter les cercles littéraires parisiens, elle est aussi fréquemment trompée, ce qui la pousse au divorce en 1906.
Après quelques liaisons et même des aventures féminines, Colette se remarie en 1912 avec Henri de Jouvenel, un politicien et journaliste qui va la pousser à écrire dans son journal, Le Matin. C’est avec Henri de Jouvenel qu’elle aura sa seule enfant, prénommée Colette Renée de Jouvenel et surnommée « Bel-Gazou ».
Mais ce deuxième époux va également la tromper, et Colette va initier à l’amour Bertrand de Jouvenel, le fils d’Henri de Jouvenel d’un premier mariage. Celui-ci n’a alors que dix-sept ans et Colette en a quarante. Mais leur relation durera près de cinq années et l’inspirera pour l’écriture de son livre « Le blé en herbe ».
En juin 1919, elle devient directrice littéraire du journal Le Matin.
En 1925, elle rencontre Maurice Goudeket, qui va devenir son troisième époux.
Sous l’Occupation, Colette passe son temps terrée dans son appartement du Palais-Royal, au 9 rue du Beaujolais et continue à écrire.
Ecrivaine la plus photographiée du XXème siècle, Colette entre en 1945 à l’Académie Goncourt, et en devient la présidente en 1949.
Elle meurt à Paris le 3 août 1954, et est la première femme à se voir offrir par la République des obsèques nationales.