Vincent baptiste Scotto : 21/04/1874 – 15/11/1952

Vincent baptiste Scotto

Date de naissance : 21-04-1874
Date de décès : 15-11-1952
Cimetière : Cimetière Saint-Pierre, 380 Rue Saint-Pierre 13005 Marseille

Vincent baptiste Scotto, né(e) le 21-04-1874, est décédé(e) le 15-11-1952. Son corps est enterré au Cimetière Saint-Pierre à Marseille

Vincent Baptiste Scotto est né le 21 avril 1874 à Marseille. Même s’il débute comme chanteur, c’est avant tout un compositeur de chansons, mais aussi d’opérettes. Un talent inné, de ceux qui composent ces quelques notes de musique qui ne vous quitteront plus. Qualité, variété et simplicité sont les mots qui qualifient son travail, mais toujours avec une efficacité que personne ne peut nier.
Benjamin de la famille Scotto, originaire de l’île de Procida se situant au nord du golfe de Naples, commencera à chanter accompagné d’une guitare dans sa ville natale. Il n’a pas fait d’études musicales poussées. Plutôt autodidacte, il étudiera plus tard auprès des frères Maristes.

« La petite Tonkinoise » est la composition qui le fera connaître. Suite à ce premier succès, il décide de monter à Paris. Après quelques mois infructueux « Ah ! Si vous voulez de l’amour » lui permet de sortir de l’ombre. Il composera dès lors pour des vedettes comme : Joséphine Baker « J’ai deux amours », Maurice Chevalier « Prosper », Milton « La Trompette en bois », Tino Rossi « Marinella », Alibert « Le plus beau tango du monde » et Fréhel « La Java Bleue ».

Il s’essaiera à l’écriture, de son imagination naîtra une série d’ouvrages « La Poupée du Faubourg », « Miss Détective »… Il composera de nombreuses musiques pour le cinéma, environ 200 musiques de films, dont celles de son ami Marcel Pagnol (La fille du Puisatier, Angèle, La fille du Boulanger, Topaze, César…). Certaines de ses chansons connaîtront un succès international, en Europe et aux États-Unis.

Il dira à son ami Marcel Pagnol que sur les 4 000 chansons qu’il a faites, il y en a au moins 2 000 qui ne valent rien, 1 000 pas grand-chose, 800 acceptables, 150 excellentes et enfin 50 qui ont fait le tour du monde et qui lui plaisent. « J’ai perdu mon temps en composant toutes les autres, mais si je n’en avais pas écrit 4 000, je n’aurais pas écrit celles-là ».

Vincent Scotto, c’est près de 60 opérettes qu’il nous laisse en héritage à sa mort le 15 novembre 1952. Il est enterré au cimetière Saint-Pierre de Marseille.

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