Charles De Gaulle
Date de naissance : 22-11-1890
Date de décès : 09-11-1970
Cimetière : Cimetière de Colombey-les-Deux-Eglises , 68 rue Généralde Gaulle 52330 Colombey-les-Deux-Eglises
Charles De Gaulle, né(e) le 22-11-1890, est décédé(e) le 09-11-1970. Son corps est enterré au Cimetière de Colombey-les-Deux-Eglises à Colombey-les-Deux-Eglises
Charles de Gaulle, de son nom complet Charles André Joseph Pierre-Maris de Gaulle, est né le 22 novembre 1890 à Lille. Général, écrivain et homme d’Etat de nationalité française, il fut à la tête du gouvernement provisoire de 1944 à 1946 puis de 1958 à 1969 en tant que 18ème Président de la République. Marié à Yvonne Vendroux ils auront trois enfants. Il était connu pour son sens de la répartie et son franc-parler qui n’était pas coutumier pour un homme politique de l’époque. Avec des mots comme « culbute », « chienlit ». Il rétorquera un jour à un journaliste qui lui demandait comment il se portait « Je ne vais pas mal. Mais rassurez-vous : un jour je ne manquerai pas de mourir ». Il publiera quatre grands ouvrages et une vingtaine d’articles antérieurs à la guerre.
Il entre à l’Ecole militaire de Saint-Cyr en 1908 et en ressort diplômé en 1912. Il rejoint le 33ème régiment d’infanterie d’Arras et se retrouve sous les ordres de Pétain. Blessé à trois reprises et fait prisonnier durant la Première Guerre mondiale, il est fait Chevalier de la Légion d’Honneur en juillet 1919.
En novembre 1931, il est affecté au Secrétariat général de la défense nationale. C’est l’occasion pour lui de s’initier aux affaires de l’Etat. Il développe, à travers une série d’ouvrages, ses théories militaires sur la nécessité d’un corps de blindés et la création d’une armée de métier. Si l’Etat-Major français ne tient pas compte de ses idées, en Allemagne, les théories de Charles de Gaulle sont suivies avec intérêt en haut lieu, Adolf Hitler aurait lu à plusieurs reprises son livre. Lorsque la Seconde Guerre Mondiale éclate, Charles de Gaulle est colonel, commandant du 507 ième régiment de chars de combat à Metz. Lorsque le maréchal Pétain demande aux Français de « cesser le combat » et négocie un armistice avec l’ennemi , il lance l’appel du 18 juin 1940, depuis Londres, sur les ondes de la BBC. Il pousse les Français à continuer le combat car « la flamme de la résistance française ne doit pas s’éteindre ». C’est ainsi que La France libre est née. Il veut maintenir la France dans la guerre aux côtés des Alliés, et ce, sur tous les fronts avec les Forces Françaises Libres (FFL). Il parvient progressivement à rallier sous son autorité les mouvements de résistance intérieure et à imposer la légitimité de la France libre aux Alliés. À la Libération, président du gouvernement provisoire, il restaure la République et pose les fondements d’une France nouvelle.
Le général de Gaulle démissionne du gouvernement en janvier 1946, il est en désaccord avec les partis politiques. Hostile à la IVème République, ce « régime des partis », il fonde alors en 1947 un rassemblement – le RPF – qui mène un combat pour de nouvelles institutions. Malgré le succès foudroyant des débuts, son parti décline à partir de 1953. C’est là que commence sa « traversée du désert ». Retiré à Colombey-les-deux-églises, il écrit ses » Mémoires de guerre ». Il est élu Président de la République le 21 décembre 1958 et devient le premier Président de la Vème République puis réélu en 1965 cette fois au terme d’une élection au suffrage universel direct. Après avoir redressé la situation économique de la France en 1958, il mène de profondes réformes en ce domaine sur fond de prospérité des années 60. Décolonisation, construction de l’Europe et indépendance nationale : il impose aussi la France sur la scène internationale. La crise de Mai 1968, flambée sociale et culturelle, lui paraît fournir l’occasion de concrétiser sa grande idée de Participation. Il propose, en avril 1969, un référendum sur la régionalisation et la réforme du Sénat. Le « non » l’emporte : le général de Gaulle remet alors immédiatement sa démission. Il se retire définitivement de la vie politique. Le 9 novembre 1970 Il démissionnera de ses fonctions le 28 avril 1969.
Il meurt d’une rupture d’anévrisme le 9 novembre 1970. Il est enterré à Colombey-les-Deux-Eglises.