Jacques Mesrine
Jacques René Mesrine
Date de naissance : 28-12-1936
Date de décès : 02-11-1979
Cimetière : Cimetière Nord de Clichy-La-Garenne, 84, rue Général Roguet 92100 Clichy
Jacques Mesrine (Jacques René Mesrine), né(e) le 28-12-1936, est décédé(e) le 02-11-1979. Son corps est enterré au Cimetière Nord de Clichy-La-Garenne à Clichy
Il est des personnages qui sont loin de laisser indifférents. Jacques Mesrine, qui a longtemps été désigné comme l’ennemi public numéro un, bénéficie toujours aujourd’hui de la sympathie bienveillante de la population française.
Jacques Mesrine est né en 1936 à Clichy-la-Garenne. Rapidement, ses fréquentations vont le conduire dans le quartier de Pigalle. Finalement, il s’engage comme parachutiste-commando pendant la guerre d’Algérie. Son expérience dans ce pays va profondément le changer. Dès son retour en France, en 1959, il va participer à de nombreux cambriolages.
En 1961, il est arrêté pour la première fois, pour port d’arme prohibée. En 1962, il effectuera sa première peine de prison. Ensuite, ce sera l’escalade. Les mauvais coups succèdent aux évasions. Mesrine mène alors la grande vie. Il va même s’associer avec d’autres criminels fichés au grand banditisme. Début novembre 1979, la cavale de l’homme le plus recherché de France s’achève à Paris par la mort de Jacques Mesrine. Il est enterré au cimetière Nord de sa ville natale.
Mesrine est une légende. Ce truand a alimenté les chroniques faits divers des journaux pendant 18 ans. De petit voyou, il va rapidement gravir les échelons du crime pour se faire une place de choix. Il commet ses premiers cambriolages à son retour d’Algérie. Par la suite, il va être très mobile. La police retrouve sa trace à Majorque, à Tenerife où il ouvre un restaurant, avant qu’il ne fasse parler de lui au Canada et aux Etats-Unis.
A partir de 1969, Jacques Mesrine entre vraiment dans la grande criminalité. Avec sa maitresse de l’époque, ils vont défier les polices nord-américaines. De retour en France, le truand se livre de nouveau à des agressions qui le feront condamner à une peine de 20 ans de prison. Après s’être évadé une nouvelle fois, Mesrine est repris par le commissaire Broussard. Cette arrestation est restée dans les annales tant elle aurait pu appartenir à un film. Lors d’une nouvelle évasion, il s’adjoint les services d’une autre pointure du milieu, en la personne de Georges Besse. Ils feront les 400 coups ensemble.
Mesrine, qui aime jouer avec les policiers, les nargue en donnant des interviews à de grands médias nationaux. A force de fanfaronnades, la police finit par débusquer Mesrine. Le 2 novembre 1979, à 15h15, un guet-apens est mis en place par les hommes du commissaire Broussard, porte de Clignancourt à Paris. La version officielle veut que Jacques Mesrine a été abattu par la police parce qu’il avait des grenades et des armes de poing dissimulées à ses pieds.
La version qui tend à faire vivre la légende voudrait qu’il ait purement et simplement été exécuté par les forces de l’ordre, sans sommation. Il appartient à chacun de se faire son opinion.