François Samson
Date de naissance : 18-05-1924
Date de décès : 22-10-1970
Cimetière : Cimetière Ancien de Saint-Ouen, 69 Avenue michelet 93400 Saint-Ouen
François Samson, né(e) le 18-05-1924, est décédé(e) le 22-10-1970. Son corps est enterré au Cimetière Ancien de Saint-Ouen à Saint-Ouen
François Samson, est un pianiste français né le 18 mai 1924 à Francfort-sur-le-Main et mort le 22 octobre 1970 à Paris. Il est un instrumentiste fantasque qui a maîtrisé son instrument comme peu l’ont fait grâce à des interprétations uniques des « études », « préludes » et « nocturnes » de Chopin qu’il a magnifié. Ses interprétations étaient à la démesure de l’artiste un numéro d’équilibriste ou un combat permanent contre le piano.
Son jeu est empreint d’un grand romantisme avec une profondeur de son qui emporte le public. Il a également composé quelques œuvres et musiques de films dont le célèbre » Ballade pour un voyou » de Claude-Jean Bonnardot en 1963.
Samson étudie le piano au conservatoire avec Alfred Cortot, Marguerite Long et Yvonne Lefébure et il obtient le premier prix en 1940 avant de se lancer dans une carrière de musicien professionnel.
Il donne, après la guerre, un premier concert salle Pleyel où il joue le premier concerto de Liszt avant d’entamer une tournée dans toute la France.
Il connaît le grand succès avec le public dès 1947 et il est invité à jouer aux Etats-Unis pour interpréter le cinquième concerto de Prokofiev sous la direction de Léonard Bernstein. Ce concert fut si bien accueilli par la critique qu’il lui a ouvert les portes de plusieurs pays comme le Japon, l’Angleterre et même l’URSS.
Sa discographie est marquée par son interprétation des œuvres de Chopin mais aussi des compositions de Schumann et de Ravel.
Les compositions scéniques de Samson sont parfois étranges car son corps prend la mesure de son interprétation et se laisse aller à certaines libertés. Cependant il excelle dans le registre romantique et joue Debussy comme personne.
Ce personnage atypique dans le monde souvent guindé de la musique classique a laissé l’image d’un pianiste à la vie mouvementée. Il aimait les frasques de la vie nocturne et s’échouer dans les clubs de jazz.