Robert Lamoureux
Robert Marcel Adolphe Lamoureux
Date de naissance : 04-01-1920
Date de décès : 29-10-2011
Cimetière : Cimetière communal de Neauphle-le-Vieux , Route de Thoiry 78640 Neauphle-le-Vieux
Robert Lamoureux (Robert Marcel Adolphe Lamoureux), né(e) le 04-01-1920, est décédé(e) le 29-10-2011. Son corps est enterré au Cimetière communal de Neauphle-le-Vieux à Neauphle-le-Vieux
Homme de cabaret, chansonnier, humoriste qui inspira grand nombre d’artistes contemporains, Robert Lamoureux né le 4 janvier 1920 à Paris XIe est issu d’une famille modeste. Il met fin à sa scolarité très tôt et enchaîne les petits boulots. C’est après-guerre qu’il se fera connaître sur les scènes parisiennes.
Tour à tour acteur, réalisateur, comédien et même poète se touche à tout aura marqué plusieurs générations. Marié une première fois à une amie d’enfance à l’âge de 22 ans il aura trois enfants, en deuxième noce, il épousera la comédienne Magali de Vendeuil avec qui il aura une fille.
Robert Lamoureux c’est un timbre de voix qui est sa marque de fabrique. Chansonnier à la voix aigüe, il était aussi le roi du monologue, il a fait rire des milliers de téléspectateurs.
Après la fin de la guerre, il travail comme comptable dans les houillères, en Algérie. De retour à Paris, il exerce la profession de représentant commercial pour des machines à écrire. A ses heures perdues, il commence à écrire des poèmes et des textes.
C’est au cabaret qu’il débutera sa carrière dont le fameux « Trois Baudets », ce repère mythique ou en janvier 1949 il sera engagé pour deux revues animées par Francis Blanche et Pierre Dac. Il obtiendra en 1950 le Grand prix du disque pour sa célèbre chanson « Papa, maman, la bonne et moi » ce qui lui ouvrira les portes du Théâtre et du Cinéma.
En 1960, il décide de passer derrière la caméra, ses souvenirs de mobilisation en 1940 lui inspireront une trilogie qui fut un véritable succès populaire : La septième compagnie. Malgré la consécration de ses films (4 millions d’entrées), Robert Lamoureux est avant tout un amoureux du théâtre, il écrira 14 pièces dont certaines vont rester plusieurs années à l’affiche. La brune que voilà (1957), reprise en 1986 et adaptée pour Michel Leeb sous le titre Le Tombeur, Diable d’homme (1980) et enfin Si je peux me permettre… Sa gouaille de titi parisien, son esprit vif et sa drôlerie ont marqué les esprits à jamais.
Le père du « stand up » moderne, qui aura régné sur le comique populaire pendant plus d’un demi-siècle, nous a quitté le 29 octobre 2011 des suites d’un coma, il est inhumé le 4 novembre 2011 auprès de sa femme Magali de Vendeuil à Neauphle-le-Vieux dans les Yvelines, à l’âge de 91 ans.