Pierre Brasseur : 22/12/1905 – 14/08/1972

Pierre Brasseur

Pierre-Albert Espinasse

Date de naissance : 22-12-1905
Date de décès : 14-08-1972
Cimetière : Cimetière du Père-Lachaise, 16 Rue du Repos 75020 Paris

Pierre Brasseur (Pierre-Albert Espinasse), né(e) le 22-12-1905, est décédé(e) le 14-08-1972. Son corps est enterré au Cimetière du Père-Lachaise à Paris

De son vrai nom Pierre-Albert Espinasse, Pierre Brasseur est un acteur français. Il naît dans le XVIIe arrondissement de Paris le 22 décembre 1905. Il décède à Brunico une localité italienne le 14 août 1972 à l’âge de 66 ans.

Ce comédien issu de la famille Brasseur, une dynastie de comédiens ne parvient pas à entrer au conservatoire après ses études. Toutefois, Pierre s’initie à l’art dramatique en suivant des cours au conservatoire Maubel auprès de Fernand Ledoux  et Harry Baur.

De ces années d’apprentissage, Pierre Brasseur en sort avec une personnalité propre qui lui permet de jouer dans plusieurs films. Parmi ses films les plus remarquables, on peut citer Le Quai des brunes, les Enfants du paradis ou encore Grandes Familles.

C’est au théâtre de l’Œuvre chez Lugné-Poe que cet acteur et réalisateur démarre sa carrière au théâtre en 1924.

Pour ce qui est du cinéma, c’est aux côtés de Jean Renoir qu’il fait ses premiers pas dans le film La Fille de l’eau.

Cependant, la rencontre avec Jacques Prévert constitue un tournant décisif de la carrière de Pierre Brasseur. En effet, il interprète merveilleusement le rôle du peintre alcoolique dans Lumière d’été un film de Jean Grémillon. Toutefois, il faut attendre son rôle de Frédérick Lemaître dans Les Enfants du paradis et son interprétation dans Le Quai des brumes pour que notoriété soit établie auprès du grand public.

Sa carrière ainsi lancée, il joue des rôles importants de nombreux autres films. Son succès l’introduit auprès de personnalités célèbres telles qu’Arago. Ce dernier facilite son entrée dans le groupe surréaliste où il rencontre de grands noms comme Raymond Queneau, Benjamin Péret, Paul Éluard et André Breton. De cette expérience, il commence l’écriture de pièces dont notamment L’Ancre Noire en 1927, Sainte Cécile en 1944, Un Ange passe en 1943 ou encore L’Enfant de Poméranie en 1945. Il écrit sa biographie en 1972 intitulée Ma vie en vrac.

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