Jean Gabin : 17/05/1904 – 15/11/1976

Jean Gabin

Jean-Alexis Gabin-Moncorgé

Date de naissance : 17-05-1904
Date de décès : 15-11-1976
Cimetière : Cimetière du Père-Lachaise, 16 Rue du Repos 75020 Paris

Jean Gabin (Jean-Alexis Gabin-Moncorgé), né(e) le 17-05-1904, est décédé(e) le 15-11-1976. Son corps est enterré au Cimetière du Père-Lachaise à Paris

Jean-Alexis-Gabin Moncorgé  dit Jean Gabin, est né à Paris le 17 mai 1904 dans une famille d’artistes.

Fils de parents mélomanes – Ferdinand Joseph Moncorgé, comédien d’opérette également tenancier de café et d’Hélène Petit, chanteuse de café-concert – au sein d’une fratrie de sept enfants, Jean Gabin était prédestiné à devenir un artiste.

Il exerce divers métiers avant de faire ses débuts comme figurant en 1922, puis comme chanteur d’opérette, partenaire de Mistinguett. Mais c’est à l’écran qu’il fera découvrir au public son talent, devant une icône du cinéma français. Sa filmographie imposante dénombre 95 films. Le cinéma parlant va lui permettre de s’affirmer et de devenir un véritable mythe. Il tournera 95 films, dont de nombreux chefs d’oeuvre.

Après deux mariages et plusieurs liaisons (avec Mireille Balin ou Michèle Morgan), il se marie en troisième noces en 1949 avec  Dominique Fournier, qui restera à ses côtés jusqu’à la fin de sa vie. Ils auront trois enfants.

Dans les années 1930, il est le héros tragique par excellence et tourne dans les meilleurs films des plus grands cinéastes de l’époque : « Quai des brumes » et  « Le Jour se lève » avec Marcel Carné, « La Grande illusion » et « La Bête humaine » avec Jean Renoir, il est aussi « Pépé le Moko » pour Julien Duvivier » ou « Gueule d’amour » pour Jean Grémillon.

Mais la guerre va stopper net sa carrière. Il s’exile aux Etats-Unis en 1941 et ne revient en France qu’en 1946. Entre-temps, il rencontre Marlène Dietrich avec qui il vit une grande histoire d’amour jusqu’en 1947 et s’engage dans les Forces Françaises Libres. De retour en France, il peine à retrouver des rôles à sa mesure. Il a vieilli, ses cheveux ont blanchi, il n’a pourtant qu’une petite quarantaine. C’est Max Ophüls qui le relance avec le film « Le Plaisir ».

C’est le point de départ de sa seconde carrière, marquée par « Touchez pas au grisbi » de Jacques Becker, « French-Cancan » de Renoir, ou « La Traversée de Paris » de Claude Autant-Lara. Les années 1960 lui amènent des rôles souvent écrits sur mesure par Michel Audiard ;  il est souvent flic, voyou,  et même « pacha ». L’un de ses plus grands succès sera « Mélodie en sous-sol » dont il partage la vedette avec Alain Delon.

Au début des années 1970, « Le Chat » et son face-à-face grandiose avec Simone Signoret montre au public que son talent reste intact. Il passe ses dernières années en Normandie, dans sa ferme. Il tourne son dernier film en 1976, « L’Année sainte » et s’éteint le 15 novembre 1976.

Son charisme exceptionnel enchante le public et Jean Gabin ne tarde pas à devenir l’un des acteurs les plus célèbres de tous les temps

Ses cendres sont dispersées en mer. Il aura gardé jusqu’à la fin de sa vie son « regard toujours bleu et comme enfantin », comme l’écrivait Jacques Prévert.

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