Édith Piaf : 19/12/1915 – 10/10/1963

Édith Piaf

édith giovanna Gassion

Date de naissance : 19-12-1915
Date de décès : 10-10-1963
Cimetière : Cimetière du Père-Lachaise, 16 Rue du Repos 75020 Paris

Édith Piaf (édith giovanna Gassion), né(e) le 19-12-1915, est décédé(e) le 10-10-1963. Son corps est enterré au Cimetière du Père-Lachaise à Paris

Edith Piaf, de son vrai nom Edith Giovanna Gassion, est la chanteuse francophone la plus célèbre dans le monde. Son timbre de voix, ses chansons ont envoutés le monde entier jusqu’à sa disparition en 1963. Aujourd’hui encore, elle demeure l’une de meilleures ambassadrices de la chanson française au niveau international.

Elle est née à Belleville le 19 décembre 1915. La chanteuse, également connue sous le nom de « la môme, » est devenue célèbre dans les années 1940. Dans ses chansons, elle parlait principalement d’amour, de perte et de chagrin.

Sa mère, Annetta Giovanna Maillard, était une chanteuse de café d’origine italienne, alors que son père, Louis-Alphonse Gassion, était un acrobate de rue. Ses parents ne pouvant pas l’élever, elle est envoyée d’abord chez sa grand-mère maternelle qui ne s’occupera pas d’elle, puis à 18 mois, chez sa grand-mère paternelle gérante d’une maison close où elle sera choyée par les prostituées de la maison. En 1929, à l’âge de 14 ans, elle rejoint son père dans ses spectacles de rue dans toute la France. Édith décide ensuite de devenir chanteuse de rue sans l’aide de son père.  A 17 ans, elle a  une fille nommée Marcelle, qui  décède d’une méningite deux ans plus tard.

En 1935, Piaf est découverte par Louis Leplée, propriétaire du club à succès « Le Gerny » aux Champs-Élysées. Son énergie  et sa petite taille ont inspiré un surnom qui la suivra pour le restant de sa vie: La Môme Piaf. Leplée mena une importante campagne de publicité pour promouvoir la soirée d’ouverture de Piaf. Elle était devenue assez populaire pour enregistrer deux albums.

Louis Leplée est assassiné au printemps suivant.  Elle se retrouve alors seule et avec le risque d’être oubliée. Cependant, la chance lui sourit, en effet, elle sera remarquée par  Raymond Asso parolier et  Marguerite Monnot compositrice, qui lui écriront plus tard « Mon légionnaire », « Hymne à l’amour » et « Milord ». Elle se produit à Bobino. En 1937, elle débute sa carrière au music-hall à l’A.B.C. de Paris qui la catapulte au rang de star, ses chansons sont diffusées à la radio.  Pendant la guerre, ses concerts pour les militaires allemands seront largement controversés, mais plus tard, elle déclarera avoir travaillé pour la Résistance française. Alors que la véracité de cette affirmation n’est pas claire, elle aurait aidé un certain nombre de personnes à échapper aux persécutions nazies. Elle sera blanchie par le comité d’épuration à la libération.

En 1944, elle propulse la carrière de son jeune protégé, un certain Yves Montand, en lui présentant les gens qui comptent dans le monde du spectacle. L’année suivante, elle écrit ce qui deviendra un tube planétaire « La vie en rose ». De 1946 à 1948, elle donnera de nombreux concerts avec « Les compagnons de la Chanson » à travers toute l’Europe. Mais c’est lors de sa tournée triomphale en 1948 à New-York, qu’Edith Piaf est séduite par Marcel Cerdan « le bombardier Marocain ». Ils vivent une grande histoire d’amour qui lui inspirera « L’hymne à l’amour ». Cette histoire idyllique prendra fin à la mort de Marcel Cerdan, lors d’un accident d’avion au-dessus de l’île des Açores, alors qu’il allait la rejoindre. Pour honorer sa mémoire, elle chantera « Mon Dieu », mais restera inconsolable. En 1951, commence un partenariat avec le « jeune » Charles Aznavour, alors son homme à tout faire, qui lui composera en autre « Plus bleu que tes yeux », ou encore « Jezebel ». Elle épouse le chanteur français Jacques Pills en 1952, son témoin sera l’actrice Marlène Dietrich. L’événement sera  couvert par plus de soixante-quatre magazines.

Après de multiples cures de désintoxication, elle arrive se débarrasser de son accoutumance à la morphine, mais c’est pour mieux se réfugier dans l’alcool. En 1960, elle donne un concert à l’Olympia de Paris, menacé de disparition, où elle interprètera « Non, je ne regrette rien », chanson presque autobiographique. Grâce à elle, L’Olympia est sauvé, mais à bout de force, sa polyarthrite étant très invalidante, elle ne peut tenir sur scène qu’avec l’aide de  perfusion de morphine. A 46 ans, elle épouse Théo Sarapo, un jeune chanteur âgé de 26 ans. Ils chantent en duo « À quoi ça sert l’amour ? ».

Édith Piaf meurt le 10 octobre 1963 à  Grasse dans les Alpes-Maritimes, à l’âge de 47 ans d’une rupture d’anévrisme due à une insuffisance hépatique. Usée par les excès, l’alcool, la morphine, la polyarthrite rhumatoïde et les souffrances de toute une vie. Elle est morte 6 heures avant son ami Jean Cocteau. Ses obsèques sont organisées par le préfet de la Seine Louis Amade. Le convoi funèbre qui partira du boulevard Lannes jusqu’au cimetière du Père-Lachaise est salué par un demi-million de personnes. La môme repose dans le même caveau que son père et sa fille.

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