Damia
Louise-Marie Damien
Date de naissance : 05-12-1889
Date de décès : 30-01-1978
Cimetière : Cimetière Parisien de Pantin, 164 Avenue Jean Jaures 9350 Pantin
Damia (Louise-Marie Damien), né(e) le 05-12-1889, est décédé(e) le 30-01-1978. Son corps est enterré au Cimetière Parisien de Pantin à Pantin
Louise-Marie Damien plus connue sous son nom de scène Maryse Damia, ou simplement Damia, est née le 5 décembre 1889 à Paris 13e et morte le 30 janvier 1978 à La Celle-Saint-Cloud. Chanteuse et actrice française, spécialisée dans les chansons et les rôles tragiques, elle fut très célèbre dans les années 1930.Surnomée « la tragédienne de la chanson », elle est admirée par des écrivains de tous horizons, de Jean Cocteau à Robert Desnos. Plus tard, des cinéastes comme Jean Eustache, ou Claude Chabrol reprendront ses chansons dans leurs films. Elle dècède suite à une chute accidentelle dans le métro. Elle est inhumée au cimetière de Pantin.
Elle est âgée de dix-huit ans quand Roberty, le mari de Fréhel, la remarque alors qu’elle n’est que figurante au Châtelet. Il lui donne des cours de chant et la fait débuter vers 1910 au Petit Casino ensuite à la Pépinière sous le nom de Maryse Damia. Au fil du temps, sa réputation de diseuse pas comme les autres est connue. Pendant la première guerre mondiale, elle chante au front puis elle rencontre Loïe Fuller, avec qui elle part en tournée. Il lui enseigne à se servir des éclairages et de la lumière mais surtout la science de la mise en scène. À son retour, le personnage de Damia est né et bien ancré, elle le conservera longtemps, jusqu’en 1956 où l’âge de 64 ans, elle remplit sa dernière salle, vêtue comme à son habitude de son éternel fourreau noir dont Juliette Gréco s’inspirera. La période phare de sa carrière va du début des années trente jusqu’au début des années quarante où elle enregistre, « C’est mon gigolo » (L. Casucci, A. Mauprey, J. Lenor), « Le grand frisé » (L. Daniderff, E. Ronn), « Tu m’oublieras » (J. Lenoir, H. Diamant Berger), « La chaîne » (L. Daniderff, E. Ronn), « La ginguette a fermé ses volets » (L. Montagné, C. Zimmer)…
Elle tourne dans plusieurs films, « la Marseillaise » dans le Napoléon d’Abel Gance (en 1927) – « Tu m’oublieras » en 1930 et de « Sola » en 1931. Une brève apparition dans « La tête d’un homme » de Julien Duvivier en 1933 et dans « Les perles de la couronne » de Sacha Guitry en 1937 puis en 1956, en mendiante dans « Notre-Dame de Paris »de Jean Delannoy en 1956 avec Gina Lollobrigida et Anthony Quinn.