Claude Chabrol : 24/06/1930 – 12/09/2010

Claude Chabrol

Date de naissance : 24-06-1930
Date de décès : 12-09-2010
Cimetière : Cimetière du Père-Lachaise, 16 Rue du Repos 75020 Paris

Claude Chabrol, né(e) le 24-06-1930, est décédé(e) le 12-09-2010. Son corps est enterré au Cimetière du Père-Lachaise à Paris

Le 24 juin 1930 naît Claude Chabrol dans la capitale française. Il se crée peu à peu un nom prestigieux dans le monde du cinéma hexagonal, et ce dès la fin des années 1950 en cumulant les rôles d’acteur, de producteur et surtout de réalisateur.

Ses créations rencontrent un incontestable succès qui lui permet de remporter plusieurs consécrations artistiques, à l’instar des Ours d’or de Berlin par exemple.

Décédé en 2010 à plus de 80 ans, il rejoint le célèbre cimetière du Père-Lachaise et laisse derrière une empreinte indélébile dans le champ cinématographique français, une trace que peu auront su rendre aussi vivace.

Dès l’âge de 4 ans, le jeune Claude assiste à ses premières projections cinématographiques. Son père est un pharmacien qui s’engage dans la résistance. Claude ne suit pour autant pas les souhaits de ses parents et se dirige vers le cinéma après des études en pharmacie avortées. Il commence en tant que critique avant de fonder sa propre maison de production dénommée AJYM, épaulée par un héritage conséquent que reçoit sa femme d’alors, Agnès Marie-Madeleine Goute.

Au milieu du XIXe siècle, il fonde ainsi la « Nouvelle Vague » aux côtés d’un certain François Truffaut ou encore du bien connu Jean-Luc Godard. En 1959 sort le premier long métrage de Chabrol, intitulé « Le Beau Serge », qui est par là-même le tout premier film du mouvement cinématographique sus-cité. On compte parmi ses réalisations « La Cérémonie », « Les Cousins » ou bien « La Ligne de démarcation »…

Ses collaborations avec Isabelle Huppert, Gérard Depardieu ou encore Jean-Claude Brialy se remarquent, de même que ses propres performances d’acteurs (on le retrouve ainsi dans « Le Tigre se parfume à la dynamite » qu’il réalise lui-même ou plus récemment dans « Gainsbourg, vie héroïque » de Joann Sfar).

De même, il reprend quelques grands classiques littéraires à l’image des « Fleurs du Mal » de Charles Baudelaire, de « Madame Bovary » de Flaubert, etc… Tant et si bien que sa place au sein du paysage culturel français -et international- est assurée pour aujourd’hui comme pour demain.

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