Jacques Charon
Jacques Silvain Édouard Charon
Date de naissance : 27-02-1920
Date de décès : 15-10-1975
Cimetière : Cimetière de Montmartre, 20 Avenue Rachel 75018 Paris
Jacques Charon (Jacques Silvain Édouard Charon), né(e) le 27-02-1920, est décédé(e) le 15-10-1975. Son corps est enterré au Cimetière de Montmartre à Paris
Metteur en scène et acteur français, Jacques Silvain Edouard CHARON est né à Paris le 27 février 1920.
Une crise cardiaque nous enlèvera cet amoureux du théâtre le 15 octobre 1975. Il avait seulement 55 ans. Est-ce un clin d’œil du destin ? Il succombera à côté de la maison de son maître, de son « patron » : Molière.
La carrière de ce fils de bonnetiers est en effet intimement liée à la Comédie-Française située à quelques pas de chez lui.
Après ses études secondaires, il suivra en cachette les précieux cours de Julien Bertheau et Maurice Escande au Conservatoire d’Art Dramatique de Paris.
C’est en 1941 qu’il réalisera son rêve : entrer à la Comédie-Française. A 22 ans, il y jouera sa première pièce : « Le Distrait ».
Beaucoup plus tard, il comparera dans son livre « Moi, un Comédien » paru chez Albin Michel en 1975, la Comédie-Française au château féerique de ses mille et une nuits, au cœur de son cœur, où sa vie fut un songe et où il vit les plus grands tels que Claudel, Gide ou encore Welles et Chaplin retrouver leur timidité devant le fauteuil où mourut Molière ».
En 1947, il deviendra sociétaire de cette grande maison du théâtre et en 1971, il succédera à Louis Seigner et deviendra doyen.
Il se distinguera également dans le théâtre de boulevard.
Son nom restera certes associé aux grands classiques. Il jouera en effet dans « Les Femmes Savantes » et dans « Le Misanthrope », mais il s’illustrera également dans des rôles plus actuels, tels que « Le Soulier de Satin » de Paul Claudel et « Le Voyage de Monsieur Perrichon » de Labiche, pour n’en citer que quelques-uns.
On se souviendra également de Jacques CHARON comme d’un excellent metteur en scène dans le répertoire de Georges Feydeau. Nous citerons notamment « La Puce à l’Oreille » et « Le Dindon ».