Henri Alexandre Wallon
Date de naissance : 23-12-1812
Date de décès : 13-11-1904
Cimetière : Cimetière du Montparnasse, 3 Boulevard Edgar-Quinet 75014 Paris
Henri Alexandre Wallon, né(e) le 23-12-1812, est décédé(e) le 13-11-1904. Son corps est enterré au Cimetière du Montparnasse à Paris
Né en 1812 à Valenciennes, Henri Wallon est issu d’une famille de la petite bourgeoisie. Il fait ses études à l’Ecole normale supérieure en 1831 pour être ensuite agrégé d’histoire, licencié en droit et, en 1837, obtient deux thèses de doctorat, sur le droit d’asile et sur l’immortalité de l’âme. Tour à tour historien et homme politique français, il mènera sa carrière sur deux fronts jusqu’à sa mort en 1904.
Après ses études, il devient professeur d’histoire à l’Ecole normale et à la Faculté des lettres de Paris. En parallèle, il rédige en 1847 une Histoire de l’esclavage dans l’Antiquité. L’ouvrage est remarqué par Victor Schoelcher, alors président de la commission pour l’abolition de l’esclavage. Commission dont Henri Wallon devient secrétaire. C’est ainsi que débute une carrière politique, suivra son élection de mai 1849 dans le Nord. Il démissionne peu de temps après pour protester contre la loi du 31 mai 1850 qui ampute le suffrage universel.
Il reprend l’enseignement à la Sorbonne où il est titulaire de la chaire d’Histoire moderne. Il publie des ouvrages d’Histoire sainte (quinze éditions), et de nombreux travaux sur la Terreur révolutionnaire. La qualité de son œuvre sera reconnue et lui vaudra d’être élu membre de l’Académie des inscriptions et belles-lettres dès 1850.
En 1871, c’est un retour à la vie politique en se faisant élire dans le département du Nord. Le 30 janvier 1875, il entre dans l’Histoire en faisant adopter à une voix de majorité le célèbre amendement qui établit un septennat impersonnel et fonde la République. Il prendra par la suite, une part active à la rédaction finale des lois constitutionnelles.
En mars 1875, il devient ministre de l’Instruction publique. Cette carrière ministérielle sera de courte durée, en effet, elle s’achève un an plus tard à l’avènement du ministère Dufaure. Entre-temps, il est élu sénateur inamovible, ce sera là son dernier mandat jusqu’à sa mort à Paris le 13 novembre 1904. Il est enterré au cimetière du Montparnasse à Paris.