Georges Brassens
Georges Charles Brassens
Date de naissance : 22-10-1921
Date de décès : 29-10-1981
Cimetière : Cimetière Le Py , Boulevard Camille Blanc 34200 Sète
Georges Brassens (Georges Charles Brassens), né(e) le 22-10-1921, est décédé(e) le 29-10-1981. Son corps est enterré au Cimetière Le Py à Sète
Caché derrière sa guitare et sa moustache, George Brassens, faux bourru et vrai tendre, a accompagné de son talent le vingtième siècle, à coup de refrains joyeux et de couplets grivois. Le petit gars de Sète, auteur, compositeur, mais surtout poète populaire et exigeant fait encore aujourd’hui figure de référence en matière de chansons.
Profondément libertaires, ses créations vantent la différence, l’humilité et l’amitié. Quel que soit le sujet, il est traité avec une rare acuité, parsemé de traits d’esprit qui prêtent à rire et à réfléchir, soutenu par une mélodie qui reste longtemps en tête, simple sans être simpliste.
Né en 1921 dans le sud de la France, George Brassens quitte sa cité natale en 1940, pour tenter sa chance à Paris. Hébergé par une tante qui possède un piano, il apprend à jouer et fréquente assidument la bibliothèque pour découvrir tous les secrets de la poésie.
Il est rapidement obligé d’aller travailler en Allemagne pour le STO (service du travail obligatoire instauré par l’armée allemande pendant l’occupation). Il continue à écrire et partage ses créations avec ses compagnons d’exil, mais lors d’une permission, il choisit de rester à Paris et se cache chez la fameuse Jeanne, une amie de sa tante.
Il vivra « impasse Florimont » pendant une vingtaine d’année et y trouvera de nombreuses inspirations parmi lesquelles figure « la cane de Jeanne », au milieu des chats et autres animaux. Après des années difficiles, la chanteuse Patachou lui donne sa chance dans son cabaret.
Tétanisé par le trac, George Brassens connait le début du succès et surtout des scandales avec sa chanson « Le gorille ». Pendant tout sa carrière, il suscitera admiration et colère grâce à des textes extrêmement travaillés dans lesquels ils expose sa vision du monde, à la fois tolérante et anarchiste.
Contrairement au thème du cocu qu’il aime traiter, sa vie aura la fidélité pour règle d’or : fidélité à sa Püpchen (sa compagne à partir de 1947), à son contrebassiste Pierre Nicolas, à la Jeanne, bien sûr, et aux copains qu’il béatifie dans la plus célèbre de ses ouvres, intitulée « Les copains d’abord ».
Il décèdera en 1981 des suites d’un cancer de l’intestin.