Gabriel Fauré
Date de naissance : 12-05-1845
Date de décès : 04-11-1924
Cimetière : Cimetière de Passy, 2 Rue du Commandant-Schloesing 75016 Paris
Gabriel Fauré, né(e) le 12-05-1845, est décédé(e) le 04-11-1924. Son corps est enterré au Cimetière de Passy à Paris
Pianiste et compositeur de talent, Gabriel Fauré né le 12 mai 1845 à Pamiers (Ariège). Considéré comme l’un des plus grands musiciens, il quittera la demeure familiale très tôt à l’âge de 9 ans. Il étudiera pendant onze ans à l’École de musique classique et religieuse de Paris, plus connue sous le nom d’École Niedermeyer. Véritable passionné, il prendra des cours, en parallèle, de divers instruments en plus de ses études générales.
Il finira ses études en remportant le premier prix de composition avec Le Cantique de Jean Racine (opus11). Il crée, avec d’autres musiciens, la société nationale de musique tout en continuant sa carrière d’organiste dans les églises. Ses œuvres ne se résument pas seulement au piano, mais aussi en ballet classique, opéra et musique de chambre.
Après ses études, il sera engagé comme organiste à la basilique Saint-Sauveur de Rennes jusqu’en 1870, toute en composant pendant son temps libre. Il s’enrôle dans la Garde Impériale lors de la guerre Franco-Prussienne et participe aux combats lors du siège de Paris. Après sa démobilisation, il reprendra son poste d’enseignant, continuera à composer puis deviendra Maître de Chapelle.
En 1874, la rupture de ses fiançailles et ce qu’il interprète comme manque de reconnaissance de ses pères, le plonge dans une profonde dépression qu’il nommera « Spleen ».
Il épouse en 1883 Marie Frémiet, de cette union naîtra deux fils. Ses compositions lui rapportent peu, mais son voyage à Venise en 1890 sera une grande inspiration, il composera de nombreuses œuvres. C’est à un âge assez avancé que son travail acharné commence à être récompensé, tout d’abord par son élection à l’Institut de France, puis sa place de Directeur au Conservatoire de Paris et enfin son attribution de la Grand-croix de la Légion d’honneur. Et ce, malgré une surdité avancée dès l’âge de 58 ans. En 1920, il décidera de prendre sa retraite faisant face une santé fragilisée par une trop grande consommation de tabac.
On compte à son répertoire de nombreuses œuvres telles que : Valses-Caprices, Messe de Requiem, Romance sans parole ou Roland Petit : Proust ou les intermittences du cœur. Soit près d’une centaine de mélodies, une dizaine de pièces pour orchestre qui sont le reflet de ce compositeur intimiste. Une pneumonie l’emporte le 4 novembre 1924 à Paris. Inhumé au cimetière de Passy, des funérailles nationales seront organisées afin de rendre un dernier hommage à ce grand musicien.