Albert Camus
Date de naissance : 07-11-1913
Date de décès : 04-01-1960
Cimetière : Cimetière de Lourmarin, 84160 Lourmarin
Albert Camus, né(e) le 07-11-1913, est décédé(e) le 04-01-1960. Son corps est enterré au Cimetière de Lourmarin à Lourmarin
Auteur de « L’étranger », Albert Camus est un écrivain protéiforme engagé à la fois philosophe et journaliste. Né le 7 novembre 1913 à Mondovi en Algérie, il a été de tous les grands combats idéologiques de l’après-guerre fondant sa pensée sur l’absurde de la condition humaine avec pour seul et unique réponse la révolte. Militant engagé, il écrit dans « Combat » des diatribes défendant l’humanisme contre le totalitarisme et prenant la défense des musulmans algériens ou des républicains espagnols. Très critique à l’égard du stalinisme, il va s’opposer fortement à Jean Paul Sarte en la matière. Il meurt le 4 janvier 1960 à Villeblevin, dans l’Yonne laissant une œuvre littéraire hors du commun.
Né en Algérie, son père décède un an après sa naissance lors de la bataille de la Marne. il connaît une enfance rude ponctuée de séjours chez son oncle anarchiste et franc maçon qui va lui communiquer l’amour des lettres. Il fait l’intégralité de ses études en Alger découvrant la philosophie et notamment Nietzsche. Anticolonialiste et membre du parti communiste algérien, il commence à écrire au milieu des années 30 des écrits très engagés avant de quitter le parti qu’il considère comme un censeur de la liberté de penser. Il décide de s’installer à Paris en 1940 et il rentre chez Gallimard qui va lui permettre d’écrire quelques-uns des grands romans qui ont marqué à jamais la littérature française. Il publie notamment en 1942 « L’étranger » puis la peste en 1947 tout en œuvrant dans la résistance à la tête du journal « Combat » qui appelle à la révolte contre le nazisme. Il proteste successivement tout au long de sa vie, contre les inégalités qui frappent les musulmans d’Afrique du Nord, puis contre la caricature du pied-noir exploiteur. Puis il se portera au secours des espagnols exilés antifascistes, des victimes du stalinisme, des objecteurs de conscience.
L’écriture et la pensée d’Albert Camus reflètent son engagement pour l’humanisme et contre les idéologies. En 1956, il dénonce notamment l’existentialisme dans son livre « La chute » avant de recevoir en 1957 le prix Nobel de littérature qui couronne l’intégralité de son œuvre. Il est un des plus grands intellectuels du XXe siècle.