Claude Brasseur : 15/06/1936 – 22/12/2020

Date de naissance : 15-06-1936

Date de décès : 22-12-2020

Cimetière : Claude Pierre Espinasse dit Claude Brasseur est inhumé au cimetière du Père Lachaise (59e division) à Paris, auprès de son père Pierre Brasseur. Ses obsèques se sont déroulées le 29 décembre à l’église Saint-Roch à Paris.

Claude Brasseur : Son enfance et ses débuts…

Claude Brasseur Claude Pierre Espinasse est le fils de Pierre-Albert Espinasse dit Pierre  Brasseur Acteur, et d’Odette Joyeux, Actrice. Il est le père d’Alexandre Brasseur. Il est issu d’une dynastie de comédiens qui remonte aux années 1820.
Son parrain est l’écrivain américain Ernest Hemingway.

Claude est né le 15 Juin 1936 à Neuilly-sur-Seine, il est décédé le 22 décembre 2020 à Paris 14e.
Il est aussi acteur et comédien français.

Les parents de Claude le placent en pension après leur séparation, tous deux sont des acteurs très connus de l’époque.

Claude se retrouve donc chez les oratoriens de Juilly où il côtoie des personnes comme Philippe Noiret, Jean-Jacques Debout, Jacques Mesrine.
Il poursuit sa scolarité jusqu’en seconde.

Avec l’aide de l’agent de son père, il est engagé ensuite comme assistant photographe pour Paris Match.
Lors d’un entretien avec Elvire Popesco, celle-ci lui conseille de se lancer au théâtre, et elle monte en 1955 au Théâtre de Paris qu’elle a racheté la pièce Judas de Marcel Pagnol et elle engage donc Claude Brasseur pour interpréter trois rôles, lui offrant ainsi son tout premier contrat.
C’est un succès et Claude se retrouve au Conservatoire où il rencontre Jean-Paul Belmondo, Jean Rochefort et Jean-Pierre Marielle.
Claude Brasseur commence ensuite très vite le cinéma, il joue dans son premier film Rencontre à Paris de Georges Lampin.

Claude Brasseur tourne ensuite avec de grands réalisateurs de l’époque comme Marcel Carné, Jean Renoir ou encore Georges Franju. Il joue également ses premiers rôles pour la télévision avec Rouletabille dans le Mystère de la chambre jaune de Jean Kerchbron, Sganarelle pour Dom Juan, François Vidocq dans les nouvelles aventures de Vidocq, il remplace le protagoniste de la première série en la personne de Bernard Noël.
C’est dans le film de Georges Lautner, Les seins de glace que Claude Brasseur se fait vraiment remarquer au cinéma. Ensuite, il tourne dans Un éléphant ça trompe énormément un film de Yves Robert qui regroupe d’autres grands noms du cinéma comme Jean Rochefort entre autres, ce film lui vaut le césar du meilleur acteur dans un second rôle en 1976. S’ensuit, Nous irons tous au paradis en 1977… Son grand succès vient aussi du film de Claude Pinoteau La Boum où il joue le rôle du père de Vic, Sophie Marceau. On le remarque aussi dans le film Camping aux côtés de Mylène Demongeot… Il interprète aussi de 2003 à 2007 le policier Franck Keller une série télévisée du même nom, diffusée sur TF1.
C’est en 2018 qu’il apparaît pour la dernière fois au cinéma dans le film Tout le monde debout, un film avec Franck Dubosc et film de Franck Dubosc.
En 1980, Claude Brasseur reçoit le césar du meilleur acteur pour son rôle dans La guerre des polices.

En outre, passionné de sport automobile, il participe aux côtés de Jacky Ickx au Paris Dakar en 1983.

Claude Brasseur : Sa vie privée…

Fils et petit-fils d’une lignée d’acteurs, Claude Brasseur fait son service militaire en Algérie en 1957 affecté dans les parachutistes.

En 1961, il rencontre Peggy Roche, mannequin et journaliste de mode, qui deviendra son épouse. A leur divorce, Peggy devient la compagne de Françoise Sagan, elle meurt en 1991.

En 1970, Claude épouse Michèle Cambon qui est la sœur de Christian Cambon, ils ont un fils, Alexandre Brasseur qui est aussi acteur.

Claude Brasseur : Extraits de sa carrière…

Récompenses

  • César 1977 : meilleur acteur dans un second rôle pour Un éléphant ça trompe énormément
  • César 1980 : meilleur acteur pour La Guerre des polices.

Nominations

  • César 1979 : meilleur acteur et meilleur acteur dans un second rôle pour Une histoire simple
  • César 1993 : meilleur acteur pour Le Souper
  • Molières 2000 : molière du comédien pour À torts et à raisons
  • Molières 2015 : molière du comédien dans un spectacle de théâtre privé pour La Colère du Tigre
  • Globes de Cristal 2015 : meilleur comédien pour La Colère du Tigre

Théâtre

  • 1955 : Judas de Marcel Pagnol
  • 1956 : Bon appétit Monsieur de Gilbert Laporte
  • 1960 : Un ange qui passe de Pierre Brasseur
  • 1962 : Tartuffe ou l’Imposteur de Molière, mise en scène Roger Planchon
  • 1964 : Match, théâtre de la Gaîté Montparnasse
  • 1966 : La Calèche de Jean Giono
  • 1966 : Britannicus de Jean Racine
  • 1967 : Bleus, blancs, rouges ou les Libertins de Roger Plancho
  • 1967 : Tartuffe ou l’Imposteur de Molière
  • 1968 : Dans le vent de Roger Planchon…
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Cinéma :

  • 1956 : Rencontre à Paris de Georges Lampin
  • 1956 : Le Pays d’où je viens de Marcel Carné
  • 1957 : L’amour descend du ciel de Maurice Cam
  • 1959 : Rue des prairies de Denys de La Patellière
  • 1959 : La Verte Moisson de François Villiers
  • 1960 : Les Yeux sans visage de Georges Franju
  • 1960 : Pierrot la tendresse de François Villiers
  • 1960 : Les Distractions de Jacques Dupont
  • 1961 : La Bride sur le cou de Roger Vadim
  • 1961 : Les Menteurs de Edmond T. Gréville
  • 1962 : Les Sept Péchés capitaux ; sketch L’Envie d’Édouard Molinaro
  • 1962 : Le Caporal épinglé de Jean Renoir…
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Télévision :

  • 1960 : Le Paysan parvenu de René Lucot 
  • 1965 : La Misère et la Gloire d’Alexandre Dumas d’Henri Spade
  • 1965 : Le Mystère de la chambre jaune de Jean Kerchbron
  • 1965 : Dom Juan ou le Festin de pierre de Marcel Bluwal
  • 1967 : Le Jeu de l’amour et du hasard de Marivaux
  • 1967 : La Bonne Peinture de Philippe Agostini
  • 1968 : La Double Inconstance de Marivaux
  • 1969 : Les Eaux mêlées de Jean Kerchbron
  • 1970 : Au théâtre ce soir : Match de Michel Fermaud…
  • …/…
Célébrités décédées la même décennie