Guy Bedos
Né : Guy Bedos
Date de naissance : 15-06-1934
Date de décès : 28-05-2020
Cimetière : Les funérailles ont eu lieu le 4 juin 2020 à l’église de Saint-Germain-des-Prés, Guy Bedos a été inhumé le 8 juin dans le cimetière de Lumio en Haute-Corse. Il avait 85 ans.
Guy Bedos : Son enfance et ses débuts
Guy Bedos est né à Alger le 15 juin 1934, il est décédé à Paris le 28 mai 2020. Il est un humoriste, artiste de music-hall et un scénariste français.
Son père Alfred Bedos est visiteur médical, sa mère est fille du proviseur du lycée Bugeaud à Alger, le lycée ou Guy étudiera également, sa mère est Hildeberte Verdier.
Du fait de la séparation de ses parents, Guy Bedos se retrouve ballotté de maison en hôtel et il est placé en pension alors qu’il a 7 ans. Guy Bedos n’entretient pas de bonnes relations avec sa mère et l’homme qui est son beau-père, Guy enfant présente parfois des troubles obsessionnels compulsifs.
Son oncle Jacques Bedos est l’homme qui a su orienter Guy vers une carrière d’artiste. C’est en 1949 que Guy arrive à Paris avec ses deux demi-soeurs jumelles. Il quitte la maison en 1950 et vend des livres en porte-à-porte. Il débute le théâtre à l’école de la rue blanche, Guy a alors 17 ans. Guy intègre ensuite la compagnie du théâtre du petit Jacques. Il joue ainsi au théâtre mais aussi au music-hall, son premier sketch est signé par Jacques Chazot.
Guy Bedos se fait réformer pour maladie mentale pour échapper au service militaire durant la guerre d’Algérie.
Guy Bedos : Sa carrière
Humoriste au ton caustique, Guy Bedos fait sa première apparition au cinéma en 1954 dans le film Futures vedettes de Marc Allégret.
Après plusieurs seconds rôles : Ce soir ou jamais (1961) de Michel Deville, Le Caporal épinglé (1962) de Jean Renoir, comédie Les Copains d’Yves Robert aux côtés de Philippe Noiret, Pierre Mondy, Christian Marin, Michael Lonsdale, Jacques Balutin et Claude Rich.
A partir de 1965, Guy Bedos débute au music-hall, il passe en co vedette avec Barbara, puis il se lance dans une carrière d’humoriste en duo avec Sophie Daumier.
C’est après la séparation d’avec Sophie que Guy commence sa carrière d’humoriste en solo. Il tourne aussi dans plusieurs films et téléfilms. Au cinéma, on se souvient de Simon, ce médecin étouffé par sa mère d’origine juive d’Algérie dans les films Un éléphant ça trompe énormément et Nous irons tous au paradis.
A la télévision, au cinéma mais aussi au théâtre, Guy Bedos a aussi interprété de nombreux spectacles, il a également fait un duo avec Muriel Robin en 1992.
Guy Bedos compte un palmarès chargé et il a été distingué en 1990 par le Molière du one man show pour Guy Bedos au Zenith.
Guy Bedos se fait de plus en plus discret à l’écran dans les années 1990 et 2000, il préfère présenter ses spectacles à l’humour grinçant, il se présente parfois en duo, en trio aussi. On le remarque dans le film de Laurent Baffie Les Clefs de la bagnole, également dans Survivre avec les loups de Véra Belmont (Survivre avec les loups).
Guy Bedos : Sa vie privée
Guy Bedos s’est marié à trois reprises, tout d’abord avec Karen Blanguernon, il a eu une fille de cette union, Leslie, née en 1957. Ensuite, il épouse Sophie Daumier, Guy adopte le fils de Sophie, Philippe, mort comme sa mère de la maladie de Huntington, enfin sa troisième épouse avec laquelle il a un fils Nicolas né en 1979 et Victoria née en 1983, est Joëlle Bercot. Guy Bedos a encore une autre fille née en 1977 qui se prénomme Mélanie.
Guy Bedos a pu parler également d’autres femmes de sa vie dont Françoise Dorléac et Suzanne Gabriello.
Guy Bedos et la politique
Guy Bedos s’est souvent revendiqué comme un homme de gauche mais sans pour autant soutenir un parti politique en particulier, lui se dit plutôt de gauche couscous, les autres le désignent comme la gauche caviar.
En 2008, il apporte son soutien à Yvan Colonna, Guy Bedos soutient la ligue des droits de l’homme dont il est membre et milite aussi avec l’association Droit au logement. Il est membre de l’association pour le droit de mourir dans la dignité, il contribue à l’élaboration d’un texte pour légaliser l’euthanasie. Attaqué en justice par Nadine Morano, il est relaxé par le tribunal, la cour de cassation déboute Nadine Morano de ses poursuites.
Concernant Zemmour, Guy Bedos déclare en septembre 2015 sur France Info :
« Zemmour est juif. Mais il veut être plus français que les Français. Mon grand-père était bâtonnier à Alger, il a milité pour le décret Crémieux qui a fait des juifs d’Algérie des Français. Rétrospectivement, quand je vois Zemmour, je le regrette. »
Guy Bedos vote à la dernière présidentielle pour Emmanuel Macron au second tour considérant que battre le Front national est « une urgence absolue ».
Quelques déboires avec la justice, Guy Bedos est un homme qui s’investit dans les causes qu’il pense justes et qui respectent la dignité humaine, à plusieurs reprises il n’hésite pas à prendre position.
Guy Bedos : Extraits de sa carrière
Distinction
1990 : Molière du one man show ou spectacle de sketches pour Guy Bedos au Zenith
Cinéma
1955 : Futures Vedettes Marc Allégret
1956 : Courte Tête Norbert Carbonnaux
1958 : Sacrée Jeunesse d’André Berthomieu
1958 : Les Tricheurs Marcel Carné
1960 : La Millième Fenêtre Robert Ménégoz
1961 : Ce soir ou jamais Michel Deville
1962 : Le Caporal épinglé Jean Renoir
1962 : L’Empire de la nuit Pierre Grimblat
1963 : La Soupe aux poulets Philippe Agostini
1963 : Dragées au poivre Jacques Baratier
1964 : Aimez-vous les femmes ? Jean Léon
1965 : Les Copains Yves Robert
1967 : Sept hommes et une garce Bernard Borderie
1969 : Appelez-moi Mathilde Pierre Mondy
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Télévision
1963 : Les Raisins verts
1987 : Bonne chance, Monsieur Pic Maurice Failevic
1999-2001 : Chère Marianne (cinq épisodes)
2003 : C’est la vie, camarade !
2005 : Une famille pas comme les autres
2007 : Kaamelott – Livre V Alexandre Astier
2013 : L’habit ne fait pas le moine, Sandrine Veysset
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Théâtre
1951 : Mon ami le cambrioleur André Haguet, mise en scène Jean-Paul Belmondo et Guy Bedos
1954 : Les Pas perdus Pierre Gascar
1955 : Jeux de princes Jean Loynel, Petit Marigny
1955 : Monsieur chasse Georges Feydeau, mise en scène Jean Darcante
1956 : Le mari ne compte pas Roger-Ferdinand, mise en scène Jacques Morel
1956 : Le Miroir Armand Salacrou, mise en scène Henri Rollan
1957 : Les Pas perdus Pierre Gascar, mise en scène Jacques Mauclair
1959 : Bon Week-End M.. Bennett de Paule de Beaumont d’après Arthur Watkin
1960 : Trésor-party Bernard Régnier, d’après le roman Money in the Bank de Pelham Grenville Wodehouse, mise en scène Jean-Christophe Averty.
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Documentaires
Bedos, c’est moi !
Un portrait réalisé par François Goetghebeur, avec Jamel Debbouze, Gad Elmaleh, Muriel Robin, Thierry Ardisson et Michel Drucker.
Elle s’appelait Simone Signoret, Guy Bedos apparaît dans ce documentaire réalisé par Christian Lamet et Nicolas Maupied car il était un ami proche de Simone.